Michaël Llodra a réussi un coup de maître en dominant Fernando Verdasco 6–7 6–4 6–3 7–6. En pratiquant son tennis offensif avec une grande maîtrise, Llodra a fait du rentre‐dedans à Verdasco qui a fini par baisser les armes. La France est dans une position plus que favorable pour éliminer les tenants du titre et filer en demies.
Le match commence sur de bonnes bases pour Llodra : le revers fonctionne bien et Micka tente quelques chip‐and‐charge, bientôt remplacées par des retours‐volées moins chargés en effet mais tout aussi efficaces. Le Français s’appuie sur un excellent service, et fait souvent service‐volée à bon escient. Les deux joueurs sont en forme et bien dans leur match, entre le tennis puissant de Verdasco et le jeu offensif de Llodra. Verdasco est le premier à être inquiété mais sort les aces dans les moments cruciaux, pour finir par remporter le tie break 7–5. Mais Llodra breake d’entrée dans le deuxième set et ne laisse aucune chance de revenir à Verdasco, car très solide derrière sa première et Verdasco commet trop de fautes. Au fur et à mesure du match, Verdasco perd sa lucidité. De plus en plus agressé en retour, il prend des risques et commet des doubles. Il se frustre définitivement et se fait breaker d’entrée dans le quatrième et pourtant, au moment où on le croit au bout du rouleau, Verdasco sort deux gros retours gagnants et s’offre une chance de recoller, sauvant même deux balles de break au moment de confirmer son retour. Il parvient à accrocher un nouveau tie break mais Llodra, qui n’est jamais sorti de son match contrairement au Madrilène, s’offre finalement une victoire pleine de panache qui place les Français sur orbite dans l’optique d’une demie. Dès le double demain avec Llodra et Benneteau contre Verdasco et Lopez, les Bleus pourraient valider leur billet pour le dernier carré. Mais attention, car Verdasco a de l’orgueil, et s’il a récupéré de son match usant et frustrant contre Llodra, se verrait bien prendre sa revanche aux côtés de son compère de la capitale ibère. Ne cachons pas notre joie, ça sent très bon !
Publié le vendredi 9 juillet 2010 à 21:11