Le capitaine de l’équipe de France, Arnaud Clément, s’est exprimé en conférence de presse à trois jours du début de la demi‐finale de Coupe Davis face à la République Tchèque à Roland‐Garros. Le visage serein et détendu. Impatient que les débats s’ouvrent.
Au sujet de l’équipe de République Tchèque :
« Les Tchèques sont pour moi la plus grande équipe du monde. Alors sur le papier, on peut se dire que non, mais ce qu’ils font depuis deux ans est exceptionnel ! Ils sont dans une dynamique incroyable. Ils se connaissent très bien, connaissent parfaitement la gestion d’un week‐end. Il y a quelque chose qui les unit. On peut lancer un débat sur une saison éventuellement, mais pas après dix victoires consécutives. Ils ont battu l’Argentine, la Serbie ou encore l’Espagne, qui sont parmi les meilleures nations. Tomas Berdych est dangereux pour n’importe quel joueur français. C’est le favori. Alors il a peut‐être fait une saison un peu moins bonne, mais il reste le meilleur. Radek Stepanek a l’habitude de ces rendez‐vous. Et cette équipe a été renforcée par la venue d’un joueur comme Lukas Rosol. Berdych n’est pas seul. Stepanek est une vraie personnalité, il aime le spectacle, il est démonstratif. J’aime bien ce genre de personne, qui sorte du lot. J’aime sa passion du tennis, du sport, surtout à 35 ans. »
Sur le changement de surface, dur à la terre battue :
« Certains joueurs ont eu plus de temps que d’autres pour se préparer. J’ai surtout la chance d’avoir tous mes joueurs en forme. Ils ont tous été très bien préparés par leurs coaches ou préparateurs. On est donc plus dans la réadaptation, avec les glissades etc… Ils l’ont dans la tête en permanence. Ils en ont beaucoup parlé quand je les ai vu à Wimbledon ou sur la tournée américaine. Ils ne voulaient pas rater l’événement, ils voulaient tous être prêt le jour J. Et ça se voit, ils sont contents de se retrouver et d’être là ! »
Sur la composition possible :
« Il est encore tôt pour savoir pour Gaël. On fera le point plus tard dans la semaine. Pour le double, j’ai cinq joueurs, trois combinaisons très fortes possibles avec Jo‐Richard, Richard‐Benneteau ou Jo‐Benneteau. Toutes les paires ont gagné des choses importantes comme un Masters ou une médaille olympique. On peut voir ce qui se passe vendredi et aviser. C’est un luxe. »
Son souvenir de la demi‐finale de 2002 face aux USA :
« La demi‐finale de 2002 (face aux Etats‐Unis) est un immense souvenir, aussi bien le point décisif de Séb (Grosjean), du vendredi soir où mène 2−0… Et puis je me souviens des sensations, de toute l’énergie qui nous était donnée par le public du Central, c’était phénoménal ! »
De votre envoyé spécial à Roland Garros
Publié le mardi 9 septembre 2014 à 16:26