Etre aussi peu doué que l’ITF pour organiser son épreuve phare frise l’incompétence à tous les étages.
Après avoir brisé la Coupe Davis en mille morceaux en vendant son âme à Kosmos géré par l’hommes d’affaires en paille Gérard Piqué, l’ITF a repris les rennes.
Si dans un premier temps, elle s’est contentée de changer la formule en y mettant des phases qualificatives, elle s’est sentie pousser des ailes en choisissant de délocaliser une poule cette année en Chine dans la charmante ville de Zhuhai.
L’Allemagne, les Etats‐Unis, le Chili et la Slovaquie ont donc eu le privilège de se taper un petit vol de près de 8000 kilomètres pour aller jouer dans une salle moderne mais vide.
Encore un choix d’une rare intelligence résumé en quelques mots pour Cristian Garin : « C’est un désastre ».
Un désastre qu’il avait du reste prévu dans une interview parue bien avant les faits.
« J’ai joué des milliers de tournois en Chine et il n’y a jamais personne pour me regarder. Il n’y aura pas de spectateurs. Je ne sais pas quelle est la raison pour laquelle je vais là‐bas, ce doit être une raison économique. La Coupe Davis a toujours été une compétition très émotionnelle, je pense, et jouer en Chine… un manque d’identité »
Publié le vendredi 13 septembre 2024 à 09:58