Mission accomplie pour Novak Djokovic ! Il offre le premier point à la Serbie en battant Radek Stepanek 7–5 6–1 6–4. Et place son pays sur les bons rails dans cette finale de Coupe Davis !
On peut avoir battu un joueur huit fois en neuf rencontres. On peut jouer à domicile devant 15 000 personnes en feu. On peut avoir remporté six titres du Grand Chelem et être habitué aux plus grands rendez‐vous. Il n’empêche… Disputer le premier match d’une finale de Coupe Davis n’est jamais évident, que vous soyez favori ou simple outsider. Mais Novak Djokovic n’est pas un joueur bien commun. Même après une saison éreintante, il est capable de rester mobilisé et tout donner pour son pays.
Son début de match, face à Radek Stepanek, en témoigne : parfaitement concerné, il prend l’initiative, harangue le public et claque des aces à la demande. Mais voilà… Radek est un briscard qui a offert le point victorieux lors du succès des Tchèques, l’année dernière. Lui aussi se relâche et balance des parpaings entrecoupés de montées au filet. Nole menait 5–2. Son adversaire recolle à 5–5. L’ambiance est électrique. L’arbitre est contraint de rappeler à l’ordre ce public bouillonnant capable de crier sur un lancer adverse. Dans cette atmosphère un peu folle, Djokovic s’offre deux balles de set et boucle la manche 7–5.
Et c’est parti pour un cavalier seul. Le Serbe sauve trois balles de break à 1–1 dans la deuxième manche… Puis active son mode robot Djokocop. Droite‐gauche‐centre‐angle‐je finis au filet. C’est impressionnant, c’est efficace et ça fait dégoupiller un Radek complètement débordé. Des breaks en veux‐tu en voilà et une partie assommée par la confiance du numéro deux mondial. Rien à dire, c’est bouclé 6–1 et l’on peine à imaginer un troisième set au sort différent.
Pourtant… Radek Stepanek retrouve une vraie qualité de service. Aux jeux de Novak Djokovic, il répond par les siens avec une sérénité qui laisse augurer de belles choses. Prenant l’initiative face à un Djoko soudainement emprunté, il fait jeu égal… jusqu’à 4–4. Patatra. C’est le problème contre les tout meilleurs joueurs du monde : si on leur montre un trou, ils s’y engouffrent et emportent tout sur leur passage. Les deux balles de break concédées par le Tchèque suffisent : Novak convertit, puis conclut. 7–5 6–1 6–4 en 2h11.
Et une 23ème victoire consécutive pour l’enfant de Belgrade. Et un premier point pour la Serbie. C’est ce que retiendra Novak Djokovic de cette partie. Pas la meilleure de sa carrière, non, car marquée de trop de fautes directes, mais, dans l’ensemble, correctement gérée avec de jolie fulgurances et une belle période. A l’inverse, il laisse quelques regrets à Radek Stepanek… Cette première manche, cette première manche ! Mais, comme souvent, la logique a été respectée. Reste à Tomas Berdych de faire en sorte que ce soit aussi le cas…
RAFA, MON AMOUR
Le livre « Rafa, mon amour » est maintenant disponible
112 pages pour découvrir l’univers de Rafael Nadal, son mythe, sa légende et des témoignages exclusifs à découvrir très vite dans cet ouvrage réalisé par la rédaction de Welovetennis. N’attendez plus !
Publié le vendredi 15 novembre 2013 à 18:47