L’Espagne de Rafael Nadal a remporté la Coupe Davis pour la 5e fois de son histoire à Séville ce week‐end. Petit tour horizon de la réaction de la presse en Argentine, en France et bien sûr en Espagne.
Du côté de l’Argentine, c’est bien sûr la déception qui prime. On parle de « malédiction en finale », de la stratégie de Tito Vasquez. Certains sites préfèrent s’appesantir sur les absences annoncées de David Ferrer et de Rafael Nadal l’an prochain. Une façon, sans doute, de se donner de l’espoir pour la campagne 2012.
En Espagne, la presse se montre évidemment dithyrambique. Dans l’euphorie de la victoire, Marca titre « Ole Ole y cinco veces Olé ». Le plus grand site sportif espagnol compare ainsi la dynamique victorieuse des hommes de Costa à la domination américaine des années Arthur Ashe et Stan Smith. Mais Marca s’attarde surtout sur Rafael Nadal, l’homme clé de cette victoire : « L’histoire a voulu que Rafael Nadal Parera soit le joueur qui offrirait la victoire à l’Espagne dans cette campagne 2011 et donnerait à son pays son cinquième saladier. Le Majorquin, roi de la terre battue, idole de toute une nation, modèle de la jeunesse, monstre de travail et d’humilité a, par son dévouement, porté le tennis espagnol dans les plus hautes sphères du sport international. »
En France, la presse est bien sûr un peu plus mesurée mais souligne tout de même la force de cette sélection espagnole. L’Equipe titre notamment « Toujours plus haut » rappelant que « l’inexorable » – à savoir une victoire de Rafael Nadal, chez lui, sur terre – « a encore frappé ». Le quotidien sportif tire également son coup de chapeau à l’Argentine « et son formidable Del Potro » précisant que les hommes de Tito Vasquez « n’ont surtout pas à rougir » de leur défaite.
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Publié le lundi 5 décembre 2011 à 15:53