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Et les Bleus sombrèrent…

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Passés à un point de mener deux manches à une face à Horacio Zeballos et David Nalbandian, Michael Llodra et Julien Benneteau s’in­clinent fina­le­ment 3–6 7–6[3] 7–5 6–4 en 3h03. L’équipe de France, menée 2–1 ce soir, est condamnée à gagner les deux simples de demain pour décro­cher une place dans le dernier carré de cette Coupe Davis 2013.

Comment peut‐on laisser un set, voire un match échapper en l’es­pace de quelques minutes ? Ce soir, Michael Llodra et Julien Benneteau doivent encore se le demander. Alors qu’ils avaient le 3e set bien en main, les deux Français ont été victime d’une véri­table tornade argen­tine pour fina­le­ment s’in­cliner en quatre manches. « C’est très, très frus­trant » a parfai­te­ment résumé le capi­taine Clément au micro de France 4.

Et pour­tant, tout avait bien commencé pour la paire fran­çaise. Bien présents malgré des condi­tions diffi­ciles (froid, vent), les Tricolores appliquent leurs schémas forts avec une belle maîtrise. Ils s’ad­jugent logi­que­ment la première manche, 6–3. Plus serré, le second set se joue au tie‐break. Les Français commettent alors quelques erreurs, à l’image d’un smash raté par Michael Llodra, et le paient cash. Les Argentins recollent à une manche partout.

Mais les Bleus parviennent à nouveau à faire la diffé­rence dans le 3e acte. Plus régu­liers, plus solides, Llodra et Benneteau breakent à 2–1 et se détachent 4–1 puis 5–2. Ils obtiennent même deux balles de set sur le service de Zeballos. Et puis ? Plus rien. Ou plutôt l’enfer. Les Argentins recollent à 5–3, débreakent, puis, poussés par l’in­croyable énergie de leur public, deviennent abso­lu­ment irré­sis­tibles. Tout leur réussit, chaque frappe se trans­forme en coup gagnant. En l’es­pace d’un quart d’heure, les Bleus se retrouvent menés deux manches à une, break dans le 4e set. Ils ne revien­dront pas.

L’Argentine prend donc une belle option ce soir sur ce quart de finale. Menés 2–1, les Bleus n’ont désor­mais plus le choix. Il va falloir battre Juan Monaco puis sans doute Carlos Berlocq demain pour conti­nuer l’aven­ture dans cette Coupe Davis 2013. Pas simple…

La raquette de Jo‐Wilfried Tsonga, ici !