Au lendemain de l’adoption de la réforme radicale de la Coupe Davis, Amélie Mauresmo, qui doit prendre la tête de l’équipe de France en 2019, s’interroge et explique avoir besoin de temps.
En s’appuyant sur le fond d’investissement Kosmos (présidé par Gerard Piqué), l’ITF a mis fin à 118 ans d’histoire de la Coupe Davis. La réforme radicale, adoptée lors de l’assemblée générale de l’ITF à Orlando, ne ressemble en rien à la Coupe Davis. Depuis 24 heures, les réactions s’enchaînent et celle d’Amélie Mauresmo, future capitaine des Bleus en 2019, était attendue.
Via un message posté sur son compte Twitter, l’ancienne numéro 1 mondiale se dit « déçue, triste et même choquée de la décision de l’ITF ». La double lauréate en Grand Chelem accuse le coup : « Quand on vous dit qu’une chose va se terminer mais que vous n’y croyez pas et que le couperet tombe, il est bien difficile d’accepter la réalité… J’étais persuadée (naïvement je l’admets) que le sport, la tradition ou encore l’âme de la Coupe Davis allaient prévaloir sur tout le reste. Et que nous allions attaquer 2019 comme d’habitude en février. »
Amélie Mauresmo doit succéder à Yannick Noah et prendre la tête des Bleus pour cette nouvelle formule en novembre 2019 (demi‐finaliste cette saison, la France est déjà qualifiée pour la nouvelle phase finale). Mais la future capitaine pourrait bien renoncer avant même d’avoir pris les rênes de l’équipe car avec cette réforme, elle s’interroge : « Maintenant, il me faut un peu de temps pour tout mettre en perspective et réfléchir. »
— AmelieMauresmo (@AmeMauresmo) 17 août 2018
Publié le vendredi 17 août 2018 à 15:56