Après la victoire de Jo‐Wilfried Tsonga sur Vasek Pospisil (6–3 6–1 6–1) et la défaite de Julien Benneteau face à Milos Raonic (6–2 6–4 7–5), la France et le Canada sont à égalité dans cette rencontre comptant pour le premier tour de la Coupe Davis. Un succès en double aujourd’hui semble primordial pour l’équipe de France, en vue d’éviter un dimanche périlleux.
Tsonga assure
Une classe d’écart, si ce n’est plus. Voilà ce qui séparait hier soir, Jo‐Wilfried Tsonga, 6e mondial, de Vasek Pospisil, 115e. Toujours supérieur, jamais inquiété, le Français a déroulé tout au long de la partie. Ce point était promis aux Bleus et Tsonga ne l’a pas laissé échapper. « Je voulais lui mettre la pression tout de suite, entrer tambour battant dans le match » raconte‐t‐il. « Et je l’ai bien fait. Je suis 6e mondial, faut aussi savoir se servir de ça. Quant à Vasek, il manque encore de métier. Il peut améliorer son pourcentage au service, il peut tout mieux faire. »
Benneteau trébuche
Julien Benneteau aurait sans doute aimé mieux faire pour son baptême du feu en simple de Coupe Davis. Mais Milos Raonic était trop fort. Intraitable au service, le Canadien n’a jamais cédé son engagement, malgré deux balles de break, toutes deux sauvées par un ace. Dépassé en puissance, en qualité de retour et en agressivité, le Bressan n’avait tout simplement pas les armes pour faire douter Raonic. « Il a vraiment été très fort » avoue Benneteau. « C’était du très costaud. Je ne suis jamais parvenu à avoir deux points d’avance sur son service. Pourtant, je n’étais pas forcément tendu pour cette première, pas plus que certains autres matches. J’étais surtout excité. Mais je ne suis jamais parvenu à le faire douter… »
Et maintenant : le double
Pour limiter les risques de sueurs froides dimanche, les Bleus seraient désormais bien inspirés de s’imposer en double aujourd’hui. Si l’équipe Benneteau/Llodra est censée être alignée, on peut penser que Guy Forget va abattre sa carte Tsonga, étant donné qu’il a joué moins de deux heures hier face à Pospisil. Mais attention aux mauvaises surprises. Car si la paire Nestor/Pospisil n’est pas très expérimentée, elle s’annonce tout de même dangereuse sur le papier.
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Publié le samedi 11 février 2012 à 09:31