Comme vous le savez, Richard Gasquet a été notre « rédac chef » pour notre numéro 77. Il a donc répondu à nos questions pendant près d’une heure. Outre le fait qu’il intervient dans tout le magazine, on a donc consacré une double page à son entretien. On a décidé de vous sélectionner quelques passages mais vous pouvez lire de la page 14 à la page 15.
Parlons‐en de la Coupe Davis. Si je te dis 2014, Roger Federer ?
Je te réponds que cette défaite m’a marqué plus qu’aucune autre. Je ne suis pas parvenu à enflammer la partie, ne serait‐ce qu’un court moment. C’est vrai que je n’étais pas dans une forme extraordinaire, mais je m’en suis voulu pendant très longtemps, car toute la France était devant son poste de télévision. De toute façon, je pense que ce week‐end avait été géré de façon catastrophique.
Quelques années plus tard, c’est la finale face à la Belgique et une titularisation à la dernière minute pour le double décisif avec Pierre‐Hugues Herbert.
Jamais de ma vie, je n’ai ressenti une telle pression. C’était étouffant. Je savais que si on se loupait lors de ce match, on allait vivre une vraie descente aux enfers. Heureusement, on s’en sort, et je tiens bien le troisième set. Si notre victoire n’a pas fait un effet waouh en dépit du fait qu’on ait soulevé le Saladier, je sais que si on avait perdu, cela aurait été une vraie catastrophe. On en aurait pris plein la tête.
Publié le jeudi 27 mai 2021 à 11:09