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Guerre de SMS chez les Ibériques

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Alors que la polé­mique fait rage en Espagne sur le lieu du match de Coupe Davis oppo­sant Nadal et ses compères à l’équipe améri­caine d’Andy Roddick, le président de la Fédération ibérique de tennis, Pedro Muñoz, a commencé une lutte sans merci en envoyant des SMS pas très fair play aux joueurs, en leur rappe­lant que c’est lui « le Grand Manitou » du tennis. Sélection des textos les plus savou­reux. Décidément les portables ont du succès en Coupe Davis.

SMS de Pedro Muñoz à Javier Piles, entraî­neur de David Ferrer. Le 7 mai.
C’est lamen­table, vous faites une conspi­ra­tion pour demander ma démis­sion en profi­tant de votre célé­brité. Vous demandez ma démis­sion et vous essayez de renverser celui qui a été démo­cra­ti­que­ment choisi, simple­ment parce que j’es­saie d’être honnête. Alors que vous prétendez que je fraude, vous voulez nous faire croire que le niveau de la mer est meilleur à Benidorm. Vous cher­chez en fait à couvrir d’autres objec­tifs plus inavouables. Tandis que vous agis­siez contre moi, j’ai appris qu’à la demande du CSD, on me décer­nait la médaille du Mérite Sportif, ma quator­zième distinc­tion. Salutations cordiales à toi et à ceux qui t’ont utilisé pour que tu leur trans­mettes de l’argent de Benidorm. 

SMS de Pedro Muñoz à Carlos Moya. Samedi 10 mai
Merci de m’avoir permis d’être un leader et un président encore plus aimé. Le renfor­ce­ment unanime du tennis espa­gnol en ma faveur a permis de repousser vos menaces injustes. Avec ma recon­nais­sance je te permets de t’ex­cuser de toutes les d’in­sultes et disqua­li­fi­ca­tions person­nelles que tu as fait sur ma personne, en essayant notam­ment d’abîmer mon image et celle de ma famille.

Réponse de Carlos Moya
Tu nous fais beau­coup rire. Je recon­nais que tu as des talents d’hu­mo­riste. Tu nous fais rire quand tu parles de tes prix qui n’ont aucune saveur. Ne t’ar­rête pas s’il te plait ! […] Lis les commen­taires des gens qui écrivent sur Internet pour que tu vois l’una­ni­mité que tu génères contre toi, et si tu as de la dignité (cherche ce mot dans le diction­naire), tire‐toi. 

Affaire à suivre…