Juan Martin Del Potro s’apprête à disputer son premier Masters Cup, avant d’enchaîner sur la finale de la Coupe Davis. Entretien avec le nouveau prodige du circuit, qui s’est déjà installé parmi les tout meilleurs joueurs du circuit.
Après Wimbledon, tu étais au 65ème rang mondial. Aujourd’hui tu es au Masters, et tu vas disputer la finale de la Coupe Davis. C’est incroyable ces six derniers mois non ?
Oui, c’est vrai, après Wimbledon a commencé pour moi une succession de semaines incroyables, de matches et de victoires. J’ai pu atteindre les quart à l’US Open, ce qui était un grand objectif. Tout cela est allé beaucoup trop vite, mais j’ai pris beaucoup de plaisir.
Qu’est ce qui a changé, qui a été crée à Stuttgart ? (NDLR : JMDP a remporté juste après Wimbledon le tournoi de Stuttgart, son premier sur le circuit professionnel, avant d’enchaîner quatre titres consécutifs).
Et bien, j’ai pris confiance en moi tout simplement. Dans mon jeu, dans le fait d’affronter des grands joueurs. Il y a eu Fish, Tommy Haas, Gasquet, qui sont des joueurs de très haut niveau, de la qualité du top 10. C’était très important pour mon jeu, pour moi, pour ma confiance.
Et tu as joué également la demi‐finale de la coupe Davis. Quel effet cela t’a procuré ?
C’était fou, c’était un rêve. J’ai participé à cette confrontation, j’ai joué deux matches, et surtout le cinquième match décisif, qui nous offre la qualification pour cette finale.
Et cette finale se déroulera certes chez toi en Argentine, mais sur carpet rapide et en indoor, alors que tu as obtenu tes meilleurs résultats en outdoor, sur dur ou terre battue. C’est une bonne chose pour toi que de disputer cette rencontre dans ces conditions ?
Oui, parce que si nous avons changé la surface, c’est parce que l’Espagne dispose avec Nadal et Ferrer de superbes joueurs de terre battue. De notre côté, il y a Nalbandian qui très performant sur cette surface, en indoor qui est plus est, et moi, je sais aussi très bien jouer dans ces conditions. Nous avons vraiment une équipe compétitive pour gagner et on va travailler pour ça.
Publié le jeudi 6 novembre 2008 à 09:09