À l’instar de Julien Benneteau, Nicolas Mahut a refusé de parler d’une revanche par rapport à l’épisode de la finale de 2017 où ils avaient été écartés au dernier moment. L’Angevin savoure cette deuxième finale en deux ans.
Nicolas, vous ne pouviez pas rêver d’un plus beau double…
C’était incroyable. On a fait le double qu’on rêvait de faire depuis des années. Lorsqu’on rêvait de devenir pro, on souhaitait faire un tel match tous les deux. C’est un sentiment incroyable et difficile à décrire. Il y a l’émotion mais on a aussi mis la manière face à cette belle équipe d’Espagne.
Aviez‐vous un sentiment de revanche par rapport à l’épisode de la finale ?
Je ne sais pas. On l’avait peut être en tête mais ce n’est pas comme ça qu’on a abordé la préparation. L’épisode de la finale est un des moments les plus durs de nos carrières respectives. On l’a affronté ensemble. Le destin a fait qu’on s’est retrouvé pour cette demi‐finale. Si on a réussi à faire ce match, c’est parce qu’on n’a pas pensé à ça.
Que représente cette deuxième finale ?
C’est la récompense d’un travail et d’un investissement. Depuis que je suis en Coupe Davis, ça reste ma priorité dans ma programmation. C’était dur de repartir à Albertville mais on s’est promis de tout faire ensemble pour la dernière campagne de Coupe Davis et tenter de gagner deux fois de suite, ce qui n’est plus arrivé depuis les années 30. Il reste encore une étape. On espère la Croatie juste pour rejouer en France.
De votre envoyé spécial à Lille
Publié le samedi 15 septembre 2018 à 21:38