Yannick Noah, qui entame sa dernière année sur le banc de l’équipe de France, revient sur cette première journée face aux Pays‐Bas où les deux formations sont à égalité, 1–1.
Yannick, à 1–1, c’est le soulagement qui prime ?
Je savais que ça allait être dur. Lucas était mal en point, Adrian était sur la route. En face, ce sont des joueurs dangereux qui n’avaient rien à perdre. Ils prennent beaucoup de risques et ils pouvaient dérouler au service. Adrian a fait son match, ce qui n’était pas facile dans de telles conditions. Richard a été solide contre un joueur au classement relativement identique. 1–1, encore deux jours de stress (sourire). J’essaie de respirer. C’est beaucoup de stress et d’émotions. Ça fait partie du truc.
La nouvelle règle des cinq joueurs est finalement une bonne nouvelle ?
Sur le coup, cela aurait été compliqué si je m’étais retrouvé avec Nicolas et Pierre‐Hugues pour jouer les trois jours. C’est sûr. Maintenant, on adapte l’équipe au règlement. Je crois aussi que ça doit être la première fois que nos deux premiers joueurs se blessent l’avant-veille de la rencontre.
Avez‐vous pensé que la chance venait de vous quitter ?
On ne peut pas toujours en avoir. Ça tourne et dans ces moments là, il faut se serrer les coudes. Ça ne va pas dans notre sens, c’est vrai, mais c’est aussi ce qui fait une équipe. Et si on passe, on pourra dire que c’est une très belle étape.
Quelle est la blessure de Lucas Pouille ?
Il s’était bien entraîné mercredi où il gagne en deux sets face à Jo. L’avant-veille, il aime bien faire un peu de muscu. Il arrive dans la salle, il s’allonge sur un banc, il prend un poids et à ce moment le banc n’était pas très bien visé et il se fait un torticolis. C’est le karma.
Pensez‐vous qu’il puisse être rétabli pour jouer dimanche ?
J’espère, mais je pense que le staff médical devra faire des miracles. Ils l’ont déjà fait en traitant des lumbagos en deux jours (sourire). Maintenant je ne sais pas et je prépare Adrian pour qu’il joue le dernier match dans un bon état d’esprit. On verra, ce sera une décision à prendre au dernier moment.
De votre envoyé spécial à Albertville
Publié le vendredi 2 février 2018 à 20:49