AccueilCoupe DavisNoah : "La Coupe Davis fait partie de notre culture"

Noah : « La Coupe Davis fait partie de notre culture »

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Yannick Noah ne cachait pas sa joie et son émotion de quali­fier l’équipe de France pour une deuxième finale de suite en Coupe Davis. Une quali­fi­ca­tion symbo­lique pour la dernière sous le format historique.

Quelle saveur a cette quali­fi­ca­tion pour la finale ?

Je n’ai pas de mots. J’appréhendais énor­mé­ment cette rencontre, surtout avec la pers­pec­tive d’affronter Rafael Nadal. Après il n’est plus là, mais il y a quand même une équipe solide donc il va y avoir un week‐end de fou ! On s’est préparé du mieux possible, l’équipe a fait corps et ils ont fait trois très bons matchs. Benoit, Lucas et le double ont été fantas­tiques. Ils les ont écrasés. C’était super. Je sais que des gens diront mais si Nadal avait été là, et je peux me demander la même chose. Avec Nadal, ils avaient deux points. Il fallait gagner les deuxièmes matchs et le double. Nadal aurait peut‐être joué le double mais je ne sais pas. On a gagné ces points. Je suis content, les gars ont été bons. Ce serait mérité de jouer cette finale à domi­cile pour nos suppor­ters et ceux qui croient encore à la Coupe Davis. Ce serait une justice. On a deux mois pour se préparer, c’est cool. Je suis heureux.

Et c’est un symbole de disputer la dernière finale ?

Aller loin en Coupe Davis fait partie de notre culture. On fait ça pour partager des moments, des émotions. On a prouvé depuis long­temps que la Coupe Davis nous tenait à cœur. On s’est battu, on a travaillé et on est en finale. C’est juste.

La France n’a pas les meilleurs joueurs, mais a‑t‐elle la meilleure équipe ?

On a un joli réser­voir de joueurs. Vous l’avez vu, Jo qui était notre leader pendant une décennie, était là pour nous supporter. Pierre‐Hugues, qui était blessé, était là présent égale­ment. Il y a la valeur des joueurs et l’état d’esprit. La Coupe Davis est une compé­ti­tion par équipes et on a une équipe. Ce ne sont pas que des mots. On vibre ensemble, on travaille ensemble, on fait de belles parlottes, on pleure ensemble et on rigole ensemble aussi.

Yannick Noah a ensuite expliqué pour­quoi la Coupe Davis faisait vivre des moments uniques…

De votre envoyé spécial à Lille