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Roddick, la force tranquille

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Le n°1 améri­cain a été fidèle à lui‐même à l’heure de présenter la confron­ta­tion à venir face à l’Espagne, en demi‐finale de la Coupe Davis. Sans détour, Andy parle de Nadal, de l’Espagne et de l’am­biance à Madrid.

Après avoir battu la France en quart de finale, l’équipe améri­caine est donnée vaincue d’avance avant de rencon­trer l’Espagne, sur la terre battue de Madrid, où plus de 20 000 spec­ta­teurs vien­dront encou­rager Rafael Nadal et ses parte­naires. Mais pour Andy Roddick, les Etats‐Unis ne partent pas défaits d’avance. Extraits de quelques unes de ses décla­ra­tions d’avant match.
Rafael Nadal et la fatigue : « Je n’y crois pas trop. Vous savez, c’est fou comme 22 000 de ses plus proches amis (NDLR : allu­sion faite aux 22 000 spec­ta­teurs que peut contenir le court de Madrid) peuvent éliminer tout effet de fatigue. Je pense qu’il sait qu’il aura un peu de temps de repos après cette ½ finale. Je ne mise donc pas trop sur ça. Il est trop compé­ti­teur dans l’âme ».

Rafa et son apport au tennis : « C’est vrai­ment super pour le tennis. Tout ce qu’il apporte améliore le jeu : Son agres­si­vité, sa déter­mi­na­tion, son charisme et son style sur le court. En dehors des courts, c’est un parfait gent­leman, il est très humble. Je pense qu’il est très respecté en dehors des courts. C’est super pour le jeu ».

Ses impres­sions sur le court madri­lène : « En alti­tude, la balle est accom­pa­gnée un peu plus dans l’air. Ce stade est grand. Je ne sais pas si nous aurons de nouveau l’op­por­tu­nité de jouer dans une telle arène. Je pense qu’il est bon pour l’Espagne d’être repré­sentée de cette façon unique, qui tient compte et qui marque les spéci­fi­cités de ce pays. C’est juste cool. On se promène à l’in­té­rieur du stade et ça ne ressemble à aucun autre stade dans lequel nous ayons déjà joué ».

A propos de l’at­mo­sphère de cette ½ finale : « Je pense que chaque fois que vous avez 22.000 personnes dans un envi­ron­ne­ment proche, ils sont là pour encou­rager leur pays, et si ce n’est pas bruyant, il y a un problème. C’est ce qui est censé se produire lorsque vous êtes à un événe­ment sportif, lorsque vous avez l’appui de votre équipe. Et c’est ce qui risque de se produire ce week‐end ».