Jo‐Wilfried Tsonga va débuter la rencontre Argentine‐France face à Carlos Berlocq… En conférence de presse, Jo affirme se méfier, estimant avoir besoin de son meilleur tennis pour offrir le premier point à la France. Début dans trente minutes.
Jo‐Wilfried, vous allez entamer la rencontre face à Carlos Berlocq. Premier enseignement, vous allez devoir vous lever très, très tôt demain matin…
Oui, effectivement. Mais vous savez, depuis le début de la semaine, Arnaud (Clément) nous oblige à nous lever très tôt justement dans l’optique de la rencontre, en sachant que le premier match débute à 10h30. On va être habitué, donc ce n’est pas vraiment un problème.
Vous allez affronter en ouverture Carlos Berlocq. Un joueur méconnu du grand public, mais un solide joueur de terre battue…
C’est un joueur qui s’accroche, qui joue avec son cœur, ses armes. Il donne tout sur le terrain. En jouant devant son public, son envie de bien faire sera encore décuplée. Pour moi, c’est un match à prendre très au sérieux. Le plus important pour moi sur cette rencontre, ce ne sera pas les sensations, ou de voir comment je vais jouer, mais de remporter la victoire.
Cela ressemble à un match piège…
Oui, mais comme tous les matches. Aujourd’hui, il n’y a plus de rencontre facile. Tous les joueurs sont bons. Il va falloir que je donne le meilleur de moi‐même. Mais, même sur terre battue, je pense avoir de meilleurs résultats que lui.
Est‐ce que la terre battue va vous obliger à être patient ?
Non, pas forcément. Il suffit de regarder la façon de jouer des meilleurs sur cette surface. Rafael Nadal, par exemple, est l’un des joueurs qui joue le plus vite sur terre, il est toujours très agressif.
L’ambiance s’annonce très chaude pendant la rencontre. Pas forcément hostile, mais avec beaucoup de bruit. Comment l’appréhendez-vous ?
Je m’attends à ça ! Cela peut être perturbant quand on ne s’y attend pas. Mais là, je suis parfaitement au courant de ce qui va se passer.
Comment fait‐on pour rester dans sa bulle dans ces cas‐là ?
Le plus important est de bien savoir ce qui nous attend. Et d’être prêt à toute éventualité, de rester le plus serein possible. Après, je vais pouvoir m’appuyer sur mon capitaine qui sera sur la chaise.
Publié le vendredi 5 avril 2013 à 14:53