Interrogé sur la fin du mandant du capitaine Arnaud Clément et sur l’idée qu’il s’agissait purement d’un licenciement, Gilbert Ysern, le directeur général de la Fédération Française, a bien précisé que cette décision était le résultat d’un long processus qui avait débuté dès le soir de la défaite face à la Grande Bretagne, et que durant l’été la décision avait muri.
Ce qui est clair c’est qu’Arnaud Clément avait un contrat deux ans avec des missions clairement spécifiées. Il s’agit donc d’une procédure classique où un employeur décide de se séparer d’un collaborateur.
Comme il ne peut pas y avoir de motif économique, il ne peut y avoir que deux solutions. La première consiste à entamer un bras de fer en « collant » au capitaine une faute grave ou lourde. Dans ce cas là, Arnaud Clément devrait se défendre et engager sûrement une procédure type prud’hommes. Ou alors, les deux parties trouvent un accord avec une transaction à la clé pour Arnaud Clément.
Publié le vendredi 18 septembre 2015 à 17:02