C’est le temps du bilan. Après trois jours de tennis de haut‐niveau qui sont suivi le week‐end des festivités du cinquantenaire, il est logique de pendre le temps de tirer les enseignements de cette 50ème édition placée sur le thème du souvenir avec un très bel hommage à Annie Soisbault. Pour Welovetennis.fr, Roger Davy, le directeur de l’épreuve, revient donc sur les temps forts de ces cinq jours très intenses.
On a été surpris de voir autant de public de lundi à mercredi, est‐ce que c’est aussi une découverte pour vous ?
Même si la Soisbault est à Granville depuis vingt ans, il est clair que les efforts de communication que nous avons engagé en amont depuis plusieurs mois ont porté leurs fruits. Ce n’est donc pas une totale surprise mais la concrétisation de beaucoup de travail et aussi d’une météo favorable. De plus, le Tennis Club de Granville qui est collé au Musée Dior est un vrai écrin, les estivants ont donc beaucoup de plaisir à venir voir du tennis dans des conditions aussi agréables et optimales.
Est‐ce que la venue de Marion Bartoli en tant que marraine a été un défi qu’il fallait relever ?
Oh que oui, sa venue a été très positive. J’en veux pour preuve la foule présente autour du mini court installé dans le centre ville, c’était très impressionnant. On a aussi peu vérifier sa cote de popularité je vous assure qu’elle est très importante.
Il y a eu beaucoup de temps forts ces 5 jours, lequel vous a le plus marqué ?
Je ne vais pas vous surprendre en répondant que c’est l’inauguration du central au nom d’Annie Soisbault. L’une de ses meilleurs amis était là, le président de la fédération française également, c’était sobre, émouvant, à l’image d’Annie, vraiment cela restera graver dans ma mémoire. J’en ai encore quelques frissons (rires)
On a aussi vu du grand tennis avec une vraie domination des pays de l’Est…
J’ai presque envie de dire comme d’habitude. Ce qui est certain c’est que parmi ces jeunes espoirs, on en reverra au plus haut‐niveau. La Biélorusse Lapko m’avait impressionné avant qu’elle se rate dans son dernier match en finale face aux Russes. Au final, je mettrais surement une pièce sur la Russe Kalynskaya ou la Slovaque : Mihalikova.
La Soisbault va donc revenir en 2017 à Granville, cela va être long non..
Ce n’est pas faux (rires), mais on ne va pas s’ennuyer car Granville est ville départ du tour de France l’année prochaine. Il reste qu’une fois de plus on a pris beaucoup de plaisir à organiser cette Coupe Soisbault. J’en profite d’ailleurs pour remercier tous ceux qui nous ont aidés, et notamment toute l’équipe de bénévoles toujours aussi performante.
De votre envoyé spécial à Granville
Publié le jeudi 6 août 2015 à 18:22