La phase finale de la Coupe Soisbault débutera ce dimanche (jusqu’au 5 août) à Granville, et c’est Marion Bartoli qui est la marraine de la 50e édition. Une occasion pour elle de faire partager son expérience aux plus jeunes et de révéler ses secrets qui l’ont permit de devenir une grande championne de ce sport. Elle était l’invitée de notre émission, le journal du tennis, sur Sud Radio jeudi.
La Coupe Annie Soibeault réunit les meilleures joueuses de moins de 18 ans, dans une région de la Manche que vous affectionnez particulièrement n’est‐ce pas ?
Absolument, une ville qui est dans le bassin de la mode, où je suis complètement dedans, puisqu’il s’agit de ma reconversion active. Cela va m’intéresser d’aller visiter les ateliers. La Coupe Soisbault fait surtout partie de l’éducation tennistique. C’est un rendez‐vous incontournable. Cela me fait très plaisir d’être la marraine de l’évènement, et pouvoir suivre ces jeunes pousses.
C’est vrai qu’à cet âge‐là, la compétition est une étape très formatrice, on apprend à souffrir davantage.
À cet âge‐là, l’essentiel est de s’amuser. Quand on devient professionnel, on perd un peu cette notion, car il y a énormément d’enjeux. Depuis toute petite, mon papa m’avait appris à prendre du plaisir sur le terrain et ne pas oublier que cela reste un jeu, un sport. Je vais essayer de leur transmettre, leur donner le sourire et l’espoir, car tout est possible. Dans le sport de haut niveau, quand on y croit et que l’on veut vraiment y arriver. Il faut qu’elles passent un bon moment (sourire). Et j’espère découvrir de nouveaux talents.
Le message à faire passer à ces jeunes, c’est de ne jamais renoncer finalement ?
Bien évidemment, c’est un message d’espoir et de courage. Pour arriver au très haut niveau, la route est très longue. Il ne faut pas se décourager, ne pas avoir la « grosse tête » ou des notions erronées quand on est jeune. C’est bien de faire partie de son équipe nationale, mais la route est encore longue. Et si jamais, on n’a pas la chance d’y être aujourd’hui, ce n’est pas grave, ce n’est pas parce qu’on n’y est pas aujourd’hui qu’on n’y sera pas demain. Il y a certes de l’espoir, mais le travail et l’implication sont aussi deux notions indispensables pour aller loin.
Le fait de représenter son pays, c’est un rôle important ?
J’avais commencé à représenter la France à partir des compétitions de moins 16 ans. C’est là où j’étais assez forte pour être numéro un de l’équipe. J’avais fait moins de 16 et moins de 18 ans. J’en garde d’excellents souvenirs que ce soit en individuel ou par équipes. Ce sont de bons moments que l’on garde quand on devient adulte et que l’on joue d’autres matches. Ce sont des expériences capitales pour la suite d’une carrière.
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Publié le vendredi 31 juillet 2015 à 12:00