Auteur d’un début de saison catastrophe, Ernests Gulbis n’arrive pas dans le meilleur état d’esprit à Roland‐Garros, là où il a atteint le dernier carré en 2014. Après sa victoire au premier tour, le Letton a été interrogé en conférence de presse sur cette période, assez identique à celle d’Eugenie Bouchard.
« Je pense que le mieux est de ne pas trop y penser (…) Les réussites n’ont pas été au rendez‐vous. Mon niveau de plaisir n’était pas très élevé. Hors tennis, je n’avais pas beaucoup de choses qui me rendaient heureux. Je ne parle pas de dépression. La dépression, c’est quelque chose que je ne comprends pas. Je suis toujours de bonne humeur. Je voudrais être plus joyeux. Cette joie en gagnant sur le court, pour l’avoir, il faut pratiquer, s’entraîner, que ce soit pour moi ou Eugénie Bouchard. On arrive à un certain niveau, après il faut revenir à ce niveau. Quand il est bon, il faut chercher à revenir à son meilleur niveau. Tout est dans l’entraînement, c’est la seule réponse. »
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le lundi 25 mai 2015 à 13:47