Crédit photo : Corinne Dubreuil
Ancien joueur, directeur pendant des années du tournoi de Bercy, fondateur de l’Open 13 Provence de Marseille, un temps de l’ATP Nice, le WTA de Bruxelles et récemment de l’Open de Parc de Lyon, Jean‐François Caujolle a vu des projets novateurs naître au cours de sa carrière.
Logique donc de le joindre pour revenir sur l’UTS lancée par Patrick Mouratoglou : « Je suis toujours très attentif à ce qui peut faire bouger les lignes et je dois dire que Patrick Mouratoglou est un vrai passionné qui oeuvre pour le tennis et s’ils y avaient plusieurs personnes comme lui, notre sport se porterait encore mieux même s’il n’est pas en convalescence ou en péril comme je l’ai lu dans son entretien paru ce matin dans L’Equipe. A vrai dire, je n’ai pas tout compris concernant cette ligue d’autant que plusieurs projets sont en train de voir le jour et que la période doit être celle de l’unité. Le tennis a vécu des moments où les institutions ont été chahutées. Aujourd’hui, il n’y a pas de raisons majeures d’aller dans ce sens. Que l’on évoque de nouvelles idées, de nouveaux formats, c’est très bien car cela fait bouger les lignes et il faut aussi savoir se remettre en question car les attentes évoluent c’est certain. Après, je pense que notre sport ne pourra évoluer qu’en s’appuyant sur ses institutions. D’ailleurs, c’est le sens de toutes les prises de parole du nouveau président de l’ATP Andrea Gaudenzi qui se bat tous les jours pour trouver des solutions à cette crise du COVID‐19. »
Publié le mardi 21 avril 2020 à 18:10