Jo Tsonga ne sait toujours pas s’il pourra s’aligner à l’Open d’Australie pour défendre sa finale. Mais le Manceau cherche à positiver à tout prix.
Hier, au lendemain de son match face à Bolelli au cours duquel il a dû faire appel au kiné, Jo s’avouait « quand même un peu flippé »… Nous aussi. Mais comme a son habitude, le Manceau garde le sourire comme pour nous convaincre que ce n’est rien, que tout ira bien : « Ce n’est pas la première fois que ça m’arrive avant un grand événement de me retrouver à la rue. Une chose est sûre, si j’ai la chance de jouer, je serai au taquet. Je ne lâcherai rien. »
Vingt‐quatre heures plus tard, c’est-à-dire aujourd’hui, Jo se sent à peine mieux et n’a pas même osé taper des balles. « A J–3, je sens que ça va le faire » tente‐t‐il encore de nous rassurer, interrogé par RMC. Alors on y croit.
S’aligner pour son premier match lundi est une chose. Passer les tours en est une autre. Car le tirage au sort ne lui autorise pas un démarrage en douceur puisque c’est le solide Argentin Juan Monaco qui se dresse devant lui, 48e mondial. Ensuite Ljubicic… Compliqué. Alors gardons la « positive attitude » et répétons‐nous cette phrase : « A J–3, je sens que ça va le faire… A J–3, je sens que ça va le faire… A J–3, je sens que ça va le faire… »
Publié le vendredi 16 janvier 2009 à 13:05