Marion Bartoli n’avait plus de jus, aujourd’hui, à Roland Garros. Face à Francesca Schiavone, elle a pris une petite fessée, 6–2 6–1. En conférence de presse, elle essaie de positiver malgré la déception. Et, déjà, de se projeter vers la suite de la saison.
Comment tu as senti ce match ?
Mal. Je l’ai breakée d’entrée, avec un jeu blanc, je me sentais bien. Puis, j’ai complètement perdu le fil du match. Je ne sais pas ce qui s’est passé. J’ai l’impression que les jeux défilaient, que je n’arrivais pas à me remettre dedans, à produire du jeu. Bien sûr, elle a un jeu extrêmement gênant pour moi. Je ne sais pas si c’est l’enchaînement des deux matches qui m’a fait puiser pas mal d’énergie, hier, sur le plan mental et a provoqué une petite fatigue aujourd’hui. Je ne sais pas. J’avais l’impression qu’elle était à la limite, que si j’arrivais à m’accrocher un peu plus, je pouvais renverser le match, mais je n’y suis pas arrivée.
Quelles sont les étapes à venir ? Roland Garros est arrivé trop tôt pour toi ?
Oui et non. Après avoir gagné mes deux premiers matches, je ne m’attendais pas à faire un match aussi pourri aujourd’hui. Avec son jeu, il y avait très peu d’échanges, sauf à la fin où elle a commencé à frapper plus de balles. Je faisais des fautes, elle faisait un point… Mais il n’y avait rien, je n’avais pas aucune emprise. Cela m’a gênée. Heureusement, la saison sur gazon va arriver, avec une surface qui me va mieux. Je vais prendre deux ou trois jours pour me reposer. Avec la blessure que j’ai eue, il a fallu mettre les bouchées doubles au dernier moment, cela m’a coûté beaucoup d’énergie. Je vais me préparer beaucoup mieux, en espérant retrouver de la confiance.
Tu es optimiste pour la suite ou est‐ce l’inconnu ?
Si je pouvais savoir où je serai dans six mois, cela m’aiderait. Je crois qu’on construit les victoires à venir et qu’elles ne viennent pas du ciel. A un moment donné, si je continue à travailler comme ça… D’accord, je n’ai pas fait un bon match aujourd’hui, mais, globalement, j’ai fourni énormément d’efforts dans les deux premières rencontres. Je l’ai payé. Si je continue avec ce même engagement et cette intensité dans les matches et dans les entraînements, je ne vois pas pourquoi je ne remontrais pas au classement. C’est ce qui m’a permis d’arriver à la septième place mondiale. J’ai gagné des matches et j’étais capable d’aller les chercher. Il faut que je retrouve cela. Cela me demande beaucoup d’énergie et, quand j’en ai moins, avec mon type de jeu, cela ne pardonne pas.
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Publié le samedi 1 juin 2013 à 18:37