Alors que l’on ne connait pas exactement la blessure de l’Espagnol, l’on peut légitimement s’inquiéter sur la santé du numéro un mondial. A‑t‐il tiré sur la corde ? Avec son jeu qui ne permet pas d’économiser de l’énergie, Rafa est‐il condamné comme Tsonga à se concocter un programme spécifique à la Roger Federer ?
Battu l’an dernier dès son entrée par Seppi, Rafael Nadal s’était excusé auprès du directeur du tournoi en
lui promettant de revenir car il estimait n’avoir pas rempli son contrat. Cette année, le connaissant, il est capable également d’en rajouter une couche en expliquant qu’il est désolé de n’avoir pas pu défendre ses chances tout au long de ces trois sets d’une finale rêvée pour un organisateur.
Il reste que Rafa ne doit pas oublier que comme tout joueur fragile, demandant beaucoup à son physique, il doit penser à se ménager. Ses appuis, sa dynamique l’obligent constamment à plus d’efforts par exemple que son adversaire du jour, et à terme même s’il a une « obligation » liée à sa place de numéro un mondial, il ne doit pas trop tirer sur la corde. S’il ne se restreint pas, il ne fera pas mentir tous ceux, et ils sont très nombreux, qui le voient arrêter très tôt sa carrière de champion. Dans un tournoi, où il a du à chaque tour, batailler comme un « fou », Rafael Nadal a donc d’abord impressionné avant d’inquiéter ses fans et permettre à Andy Murray d’être considéré aujourd’hui comme le numéro un mondial des matchs en deux sets !
Publié le dimanche 15 février 2009 à 17:01