Si son entrée en lice sur cette édition 2025 de Roland‐Garros s’est passée comme sur des roulettes avec une victoire tranquille face à McDonald (6−3, 6–3, 6–3), Novak Djokovic a eu un long échange avec l’arbitre de chaise au début de la rencontre au sujet du toit.
Alors qu’il pleuvait de petites gouttes et que le Serbe estimait que cela pouvait être dangereux pour son intégrité physique et celle de son adversaire, il a demandé à ce qu’on déplie le toit, ce qui a été dans un premier temps refusé. Et cela ne lui a pas forcément plu comme il l’a expliqué en conférence de presse d’après match.
« Je demandais s’il comptait décider de fermer le toit et quand, et combien de temps. La première question c’est : pendant combien de temps on va jouer sous cette pluie ? Il pleuvait beaucoup sur le court, et ça l’abimait, il devenait très humide. On avait de mauvais rebonds. La première information que j’ai eue de l’arbitre de chaise, c’est que c’étaient eux qui avaient décidé d’attendre. J’ai demandé qui étaient « eux », qui avait décidé, donc qui étaient ces personnes qui prenaient la décision de le laisser ouvert : est‐ce que c’était le superviseur ? Et si c’était le cas, est‐ce qu’ils pouvaient venir pour qu’on se parle. Parce que vues d’un bureau ou vues du court, les choses sont différentes ! Voilà à peu près ce qui s’est passé. J’ai demandé s’il y avait une différence. Parce que s’ils décidaient de fermer le toit, puisqu’on jouait pendant que le toit se fermait, quelle différence cela faisait qu’ils le ferment maintenant ou dans un quart d’heure ? »
Publié le mercredi 28 mai 2025 à 16:06