En conférence de presse, Roger Federer est revenu sur sa victoire à Madrid qu’il estime « surprenante ». Le Suisse évoque également sa remontée au classement et la conquête de la première place mondiale.
Vous reveniez de six semaines de repos. Comment avez‐vous fait pour retrouver aussi vite votre meilleur niveau ?
C’est surprenant pour moi de revenir et de gagner aussitôt. Je m’inquiétais surtout de passer le premier tour, je ne pensais même pas à mon adversaire du 2e tour. J’étais très réaliste en arrivant dans ce tournoi. Même si j’ai toujours bien réussi ici à Madrid. Le 1er tour a été la clé évidemment. Ca m’a permis de rester dans le tournoi en attendant de pouvoir trouver mon rythme, ce que j’ai réussi à faire contre (Richard) Gasquet (en 8e de finale, Ndlr). Il ne faut pas beaucoup plus pour gagner en confiance, d’autant que j’avais très bien joué ces derniers mois. Aujourd’hui, c’était une grande finale, dans des conditions difficiles, contre un bon joueur. C’est une grosse victoire ce soir. Je ne peux pas être plus heureux. Revenir après une pause et gagner aussitôt, c’est le scénario idéal.
Allez‐vous jouer à Rome la semaine prochaine ?
Normalement oui. Mais on verra comment je me sens demain et dans les jours à venir. La semaine ici a été difficile. Mon corps est un peu meurtri, après six semaines de repos. Donc je veux juste m’assurer que je prends la bonne décision. J’espère pouvoir jouer. J’irai là‐bas demain pour sûr.
Vous parlez de conditions difficiles, faites‐vous allusion à la terre battue bleue ?
Un petit peu. Le court était glissant, les conditions étaient rapides. C’était difficile de trouver mon rythme, surtout contre un tel adversaire, qui frappe tellement bien son premier coup. Je savais que ça allait être un match très difficile. J’ai fait trop d’erreurs au début sur mes jeux de service, il en a profité. C’est lui qui dirigeait la manoeuvre. C’était très important pour moi de réagir dans le deuxième set et de trouver mon rythme.
Qu’est‐ce que cela signifierait pour vous de redevenir numéro 1 mondial et de battre le record de Pete Sampras ?
Ce serait absolument extraordinaire. J’aurais pu chasser ce record il y a quelques années, mais maintenant je regarde le long terme. Et puis je n’ai pas besoin de battre tous ses records, après tout c’est mon idole (en souriant, Ndlr). Mais la période qui arrive est excitante pour moi. Je joue bien et évidemment je pense pouvoir gagner un Grand Chelem.
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Publié le lundi 14 mai 2012 à 13:27