
Tous les soirs de la première semaine de Roland Garros, vous pouvez retrouver un best of des meilleures déclarations de vos joueurs et joueuses préférés !
Richard Gasquet (victorieux de Bjorn Fratangelo, 6–1 7–6(3) 6–3) :
« Je suis content de la manière dont j’ai gagné, malgré un petit bas au deuxième set. Je suis sur deux victoires en trois sets, c’est le début parfait avec un premier tour difficile contre Thomaz Bellucci. Je suis frais pour le troisième tour. Maintenant Kyrgios… À Marseille, j’en ai pris une « sévère » (sourire), mais c’était sur dur indoor. Il a complètement changé cette année. Il a très bien joué sur les tournois de préparation avant Roland Garros. C’est le jeune le plus fort qui arrive. Il a tout pour gagner un Grand Chelem. Mais il n’est peut être pas encore prêt à le faire. »
Mathias Bourgue (battu par Andy Murray, 6–2 2–6 4–6 6–2 6–3) :
« Je suis quand même fier de moi. Le premier tour a été difficile à gérer car je n’étais pas bien physiquement. J’étais très tendu. Malgré cela, je m’en suis sorti en trois manches. Si la manière n’était pas au rendez‐vous, j’ai su gérer cette entrée en lice, comme mon jour de repos. Aujourd’hui (lire ce mercredi), j’étais dans l’inconnu, complètement dans l’inconnu ! C’était la première fois que je jouais sur un grand court. A partir du moment où j’ai débreaké puis breaké au deuxième, je me suis senti connecté avec le public. J’avais envie de leur faire plaisir. »
Nick Kyrgios (victorieux d’Igor Sijsling, 6–3 6–2 6–1) :
« Je pense que Richard et moi avons réalisé quelques matchs mémorables. Pour être honnête, certaines de mes rencontres favorites sont contre lui. À chaque fois que l’on s’est joué à Wimbledon, c’était une épreuve de force. Le match de 2014 était le début de ma carrière. L’année suivante (2015), il m’a dominé en quatre manches. Richard est un bon mec. Il a toujours été agréable avec moi. Je suis impatient. »
Stan Wawrinka (victorieux de Taro Daniel, 7–6(7) 6–3 6–4) :
« J’ai fait un bon match dans des conditions différentes. Il faisait plus chaud et ça allait un peu plus vite. J’ai eu beaucoup d’occasions et j’aurais aimé finir cette rencontre un peu plus vite. Je me suis battu avec les moyens du jour, mais dans l’ensemble c’est une prestation solide (…) J’ai joué un joueur différent de mon premier tour. J’ai également du trouver mes marques sur le Lenglen. Je ne suis pas là pour faire des coups incroyables mais pour gagner. »
Benoit Paire (battu par Teymuraz Gabashvili, 6–3 6–2 3–6 6–2) :
« Il y a de la déception. Je n’ai pas pu être à 100% car j’ai eu un problème avec ma cuisse. Le temps que les anti‐inflammatoires fassent effet, j’avais deux sets de retard. J’aurais aimé faire beaucoup mieux et l’embarquer dans un cinquième (…) Maintenant je suis dans un bon état d’esprit. Je vais partir en vacances pour couper car j’ai joué toutes les semaines depuis le début de l’année. Je me sens bien dans la tête et prêt à partir au combat sur les prochains tournois. Il va falloir travailler mon service qui n’a pas été au point cette semaine. J’espère vite récupérer de ma cuisse. »
Jérémy Chardy (victorieux Adam Pavlasek, 6–4 6–2 6–4) :
« C’était une victoire tranquille. Le fait d’avoir très bien commencé m’a permis d’être tout de suite dans mon match. Je suis très satisfait de ma performance. J’ai été solide et très concentré du début à la fin. Je n’ai pas perdu mon agressivité. C’est un match plein (…) J’ai bien géré mes deux premiers tours. Cela m’aide à me libérer dans mes frappes pour trouver mes zones. »
Andy Murray (victorieux de Mathias Bourgue, 6–2 2–6 4–6 6–2 6–3) :
« Je ne savais pas à quoi m’attendre parce que je l’ai vu uniquement lors de son premier tour. J’ai vu des vidéos de cette rencontre. Je ne connaissais donc pas son jeu. Il a très bien joué. Son pourcentage au service était élevé tout au long du match, notamment sur les premières. Il dictait bien l’échange avec son coup droit et n’a pas commis beaucoup d’erreurs avec son revers. Il touchait bien ses amorties. Et physiquement, il bougeait tout en étant rapide. »
Gilles Simon (victorieux de Guido Pella, 4–6 1–6 7–5 7–6(4) 6–4) :
« J’avais un adversaire qui jouait beaucoup mieux que moi. Il aurait du logiquement gagner en trois sets. J’ai eu le mérite de ne jamais lâcher avec les moyens du jour. Je me suis battu et je l’ai amené dans ce combat physique car au niveau du jeu, il m’était supérieur. Il n’avait pas de faiblesse. Au troisième set, je suis reparti sur quelque chose de plus simple. J’ai essayé jusqu’au bout. Je pensais vraiment que ça n’allait pas venir car j’étais très loin derrière lui. J’ai évité à deux reprises le double break. Il fait un moins bon jeu. Je me dis pourquoi pas… »
De votre envoyé spécial à Roland Garros
Publié le jeudi 26 mai 2016 à 00:11