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Halep tient son rang !

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Simona Halep se qualifie pour la première finale de sa carrière en Grand Chelem face à Andrea Petkovic, 6–2 7–6(4). Après un premier set dominé de bout en bout par la Roumaine, Andrea Petkovic a réussi à recti­fier le tir et offrir une superbe oppo­si­tion au second round. Simona Halep se qualifie au terme d’un tie‐break où l’enjeu a quelque peu terni les qualités des deux joueuses. La Roumaine a clai­re­ment eu les épaules les plus solides et se qualifie pour la finale face à Maria Sharapova, samedi.

L’enjeu était de taille ! Deux joueuses pour une – hypo­thé­tique – première finale en Grand Chelem. 
Dans le premier set, Simona Halep marche litté­ra­le­ment sur l’eau. Profitant d’un break d’entrée de jeu, la Roumaine surfe sur une bonne dyna­mique et distribue sa gifle de coup droit, face à une Allemande qui ne peut que tendre l’autre joue. Elle bouge plus et se place mieux. Ajoutez à ça une première balle médiocre de l’Allemande – qu’Halep se fait un plaisir de punir dès qu’elle le peut – et vous aurez un premier set expédié en à peine une demi‐heure. Andrea Petkovic perd la première manche, mais se débar­rasse aussi de la pres­sion qui l’empêchait d’évoluer à son meilleur niveau… 

Petkovic, moins de pres­sion plus d’aplomb…

Dos au mur, Petkovic réagit parfai­te­ment : elle frappe plus fort et s’engage plus ! Avec un brin de réus­site sur quelques coups, elle inverse le scénario du premier set et dicte le point. Désormais, c’est elle qui distille les missiles, qui fait courir son adver­saire, qui se comporte en patronne… Mais Simona Halep est une grande cham­pionne : elle résiste aux assauts répétés de l’Allemande, fait le dos rond – non sans agace­ments – mais ne se laisse jamais distancer ! Il faudra donc un tie‐break… À ce petit jeu, Halep a les épaules les plus solides. Forte d’un plan de jeu qu’elle n’a jamais modifié, la Roumaine joue fort sur le revers de son adver­saire… et ça paie ! Les deux joueuses sont extrê­me­ment tendues : Petkovic craque et fait quatre fautes directes invrai­sem­blables. La Roumaine avait donc les nerfs les plus solides et se qualifie pour la première finale de sa carrière en Grand Chelem.

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