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Khachanov : « Quand il pleut, on sait que c’est plus diffi­cile pour Nadal que pour Djokovic »

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C’est devenu un rituel en confé­rence de presse lors­qu’un joueur arrive pour la première fois en salle d’in­ter­view, la fameuse ques­tion concer­nant les condi­tions de jeu. Si les réponses sont parfois redon­dantes, elles peuvent aussi nous éclairer sur certains points tech­niques impor­tants. C’est exac­te­ment ce qu’il s’est passé avec la réponse du Karen Khachanov : « Que dire ? Il n’y a pas de secret, tous les joueurs ressentent la même chose à cette période de l’année, c’est‐à‐dire l’au­tomne. Vous savez, la semaine dernière, cela allait, le temps était beau. Là, il fait 12 ou 13 degrés, il pleut, les courts sont très « longs », les balles sont lourdes et grosses, il faut construire plus ses points. C’est diffi­cile de déco­cher un coup gagnant. Les balles rebon­dissent moins. Il faut s’ajuster mais c’est pareil pour tous les joueurs. Je pense qu’il y a donc plus d’échanges, c’est plus physique que d’ha­bi­tude je dirais. Il faut donc construire ses points, c’est assez inté­res­sant en fait ».

« Cela égalise les chances pour tous les joueurs »

Selon le Russe cela permet même un certain nivel­le­ment des chances : « Étant donné les condi­tions, effec­ti­ve­ment, cela égalise les chances pour tous les joueurs. Cela aide certains joueurs. Ces joueurs ressentent moins les effets donnés aux balles, on joue plus dans le court. Je ne joue pas comme ça sur la terre battue, mais pour beau­coup de joueurs, cela les aide. Pour Novak, c’est diffi­cile à dire. J’aimerais bien voir son premier match demain. Généralement les balles lourdes, cela lui va mieux qu’à Rafa. On le sait, il n’y a pas de secret. Même avant, quand il pleut, on sait que c’est plus diffi­cile pour Rafa que pour Novak »