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LE RÉVEIL‐MATIN : Tsonga super­star, Federer a pris son temps…

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Jo‐Wilfried Tsonga est sur toutes les lèvres, Kevin Anderson un peu moins et, pour­tant, le Sud‐Africain s’est offert Stan Wawrinka ; Roger Federer, pendant ce temps, pour­suit son bonhomme de chemin, non sans mal. Les Williams ? Elles sont de retour ! Résumé de la journée d’hier à le Coupe Rogers.

Les résul­tats importants 

Jo super­star… et Gasquet la grimace

Il fallait être en vacances très loin de toute connexion pour ne pas savoir que Jo‐Wilfried Tsonga a réalisé un exploit monu­mental hier soir, à Toronto : battre Novak Djokovic ; mieux, lui infliger une fessée 6–2 6–2 en 1h05. Djokovic a, malheu­reu­se­ment pour lui, confirmé l’étendue des problèmes qu’il avait égale­ment rencon­trés contre Gaël Monfils. Tsonga, lui, s’est offert une véri­table bouffée d’oxy­gène qui devrait le booster avant d’af­fronter Andy Murray, ce soir. Mais, atten­tion, l’Ecossais est en forme… Cet exploit a, en tout cas, un peu mieux fait passer la pilule du forfait de Richard Gasquet avant son match contre ce‐même Andy. Une déchi­rure abdo­mi­nale qui laisse beau­coup de regrets !

Federer peut souffler…

A Toronto, Roger Federer semblait parti pour une nouvelle victoire rela­ti­ve­ment tran­quille­ment quand il y eut ce fameux jeu à 5–4 en sa faveur, dans le deuxième set, face à Marin Cilic. 12 égalités, presque 19 minutes… et six balles de match ratées dont une sur une volée alors que le court était entiè­re­ment ouvert. Au final, le Suisse perd ce set au tie‐break… mais se reprend bien dans la troi­sième manche pour conclure la rencontre. Ouf ! En quarts de finale, il s’at­taque à David Ferrer, qu’il a battu 14 fois en 14 confrontations.

Sharapova et Kvitova, la machine détraquée
A Montréal, ce sont les quarts de finale, mais il ne reste plus que deux joueuses parmi les huit premières têtes de série, Serena Williams et Agnieszka Radwanska. Hier, ce sont Maria Sharapova et Petra Kvitova qui ont cédé devant Carla Suarez Navarro et Ekaterina Makarova. Cela laisse la place à deux surprises en demi‐finale du tournoi : d’un côté, Suarez Navarro ou Venus Williams ; de l’autre, Coco Vandeweghe ou Ekaterina Makarova. Une édition surprenante !

Les Sisters toujours là

Et oui, Serena et Venus Williams sont en quarts de finale à Montréal. Si l’on atten­dait le succès de la première contre Lucie Safarova, celui de la deuxième face à Angelique Kerber contitue un très joli fait d’armes. Grâce à cette perfor­mance, Venus se rapproche doucet­te­ment d’un retour dans le Top 20. Serena, elle, en l’ab­sence de Simona Halep et de Li Na, et après les défaites de Maria Sharapova et Petra Kvitova, a un bon coup à jouer. 

L’ensemble des résul­tats de la journée de mercredi est ici.

La vidéo de la nuit :

Oh my Jo !

Les tweets du jour

Les décla­ra­tions du jour :

Julien Benneteau au sujet de l’ar­bi­trage : « C’est facile de me donner un aver­tis­se­ment. Je suis 40ème mondial, j’ai 32 ans. Et en plus, l’arbitre ne m’avait même pas prévenu une première fois. C’est pareil quand Monfils se prend un aver­tis­se­ment pour dépas­se­ment contre Djokovic. C’est complè­te­ment fou ! Comment peut‐on prendre un tel aver­tis­se­ment contre Djokovic ou Nadal, qui prennent plus de temps que n’im­porte qui entre les points ? » »

Grigor Dimitrov après sa victoire sur Tommy Robredo : « Ce n’est jamais simple de jouer contre Tommy, c’est un compé­ti­teur incroyable. Même quand je gagnais un set à zéro et 4–2, je savais que je n’al­lais pas le battre faci­le­ment. Après avoir perdu le second set, j’ai perdu mon élan, donc j’ai dû travailler un peu plus. Je suis heureux de m’en être sorti. Je sais que je suis dans une bonne forme actuel­le­ment. Il [Kevin Anderson, son prochain adver­saire] a réalisé un bon match aujourd’hui contre Stan. Demain est un autre jour, un autre match. »

Jo‐Wilfried Tsonga après sa victoire sur Novak Djokovic : « « Je travaille dur tous les jours, et ce n’est pas tous les jours que je suis récom­pensé pour tout ce que je fais pendant l’année. Je quitte ma famille, je travaille dur, je souffre beau­coup sur le court. Et quand je gagne un match comme celui‐ci, je me sens bien, tout simplement. »

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