Aujourd’hui, notre Quinzaine du cinéma fait un petit détour. Loin des films faisant du tennis leur sujet principal, nous avons décidé de rendre hommage à Jacques Tati et son oeuvre Les Vacances de Monsieur Hulot. Rassurez‐vous, le tennis n’est jamais très loin !
Fiche technique
Les Vacances de Monsieur Hulot est un film sorti en 1953 dans les salles obscures et se trouve être le deuxième long‐métrage réalisé par Jacques Tati. C’est la première fois que le personnage de Monsieur Hulot apparaît à l’écran, il deviendra par la suite un leimotiv des créations de Tati, puisqu’on suivra ses nouvelles aventures suivra dans Mon Oncle, Playtime ou encore Trafic. Monsieur Hulot est donc intimement lié au cinéaste français, à la manière d’un Francis Veber et son François Pignon. La différence majeure est que seul Tati interprète Hulot, ne faisant donc appel à aucun acteur pour jouer ce rôle.
Synopsis
L’histoire du film nous amène en bord de mer, près de Saint‐Nazaire, où un certain Monsieur Hulot (Jacques Tati) a décidé de prendre quelques jours de vacances. Maladroit, le personnage principal nous fait vivre quelques péripéties du quotidien, au travers desquelles on apprend à le connaître. Véritable boute‐en‐train malgré lui, Hulot va créer l’étonnement et la stupéfaction dans la petite station balnéaire de Saint‐Marc‐sur‐Mer.
Quelle place pour le tennis ?
Ici, le tennis ne fait qu’une courte apparition mais qui vaut le coup d’être citée ! C’est lors d’une scène où l’on voit Monsieur Hulot s’adonner à différentes activités sportives qu’on finit par le retrouver sur un court. On y voit donc un Jacques Tati au service, tentant d’imiter les légendes Cochet, Lacoste ou Borotra. Une scène rare passée à la postérité, qui au final résume bien le personnage de Monsieur Hulot : jouant beaucoup sur les gestes et souvent maladroit, il se révélerait presque être un lointain cousin du mime Marceau.
Pourquoi on vous le conseille
Bien évidemment, on ne vous conseille pas Les Vacances de Monsieur Hulot pour son approche du tennis, mais il reste un bon film, que l’on peut considérer comme le véritable point de départ des créations de Jacques Tati. C’est ici que son personnage fétiche est né, et c’est grace à cette oeuvre autant comique que poétique qu’on le verra évoluer par la suite. Comme hier avec Hard, Fast and Beautiful, le film nous plonge dans un pays de l’après‐guerre – la France cette fois -, et son climat économique favorable. Tout y est : la légèreté, la poésie et l’humour. Si vous n’avez jamais vu d’oeuvre chapeautée par l’homme à la pipe, n’hésitez plus ! Et si vous désirez aller un peu plus loin, on ne peut que vous conseiller l’excellent Playtime, sorti en 1967 et considéré par certains comme l’apogée de la carrière de Jacques Tati.
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Publié le jeudi 18 décembre 2014 à 16:45