À l’entame du cinquième set de son duel face à Stefano Travaglia (6–7(5), 6–3, 3–6, 6–2, 6–2), Adrian Mannarino a cru qu’il allait tourner à 3–0 en sa faveur. Que nenni. Alors qu’il pense que son service a blanchi la ligne, l’arbitre de chaise est venu déjuger. Alors en conférence de presse, le Tricolore s’est montré en faveur du Hawk‐Eye sur terre battue : « Bien évidemment qu’il faut le Hawk‐Eye ! On voit à la télévision des balles qui sont jugées bonnes et le Hawk‐Eye nous montre qu’elles sont fautes. Il y a toujours un petit espace entre la ligne, un espèce de petit calcaire et on ne sait pas vraiment si c’est bon ou faute. Je trouve ça dommage de laisser ça à l’appréciation de l’arbitre alors qu’on a les moyens de faire comme sur dur avec la vidéo et des caméras pour savoir comment est la balle, donc il n’y aurait pas de débat et on passerait au point suivant. J’estime que si je fais 3–0, je commence à lui marcher dessus au cinquième. Là, tout est relancé. C’est super frustrant mais j’ai réussi à rester concentré. » Cette sortie rappelle les récentes polémiques avec Denis Shapovalov ou encore Marton Fucsovics à Rome. Adrian Mannarino aimerait qu’un débat soit mis en place. Affaire à suivre…
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le mercredi 29 mai 2019 à 09:41