AccueilNadal-Djokovic : à la vie, à l'amor

Nadal‐Djokovic : à la vie, à l’amor

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Une finale de rêve. Pour la 42e fois, Rafael Nadal et Novak Djokovic vont se retrouver sur les courts, cette fois ci en finale de Roland Garros. Pour écrire l’Histoire, pour nous faire vibrer. Une finale, deux cham­pions, et beau­coup d’attentes. 

« Je vois plus souvent Nadal que ma mère !» Comme il le disait avec humour en novembre dernier, Novak Djokovic et Rafael Nadal entre­tiennent un lien parti­cu­lier. Les deux cham­pions se retrouvent aujourd’hui en finale de Roland Garros. LA finale. Celle que l’on atten­dait tous. Celle devant laquelle nous voulons tous nous exta­sier, crier et qui retiendra toute notre atten­tion cet après‐midi, les yeux rivés sur notre télé ou installés sur une chaise du Chatrier, pour les plus chan­ceux. Les finales entre Nadal et Djokovic ont fait le tour du monde. L’Australie les a célé­brés pendant 5h53 d’un match tita­nesque en 2012. Les Etats‐Unis les ont vu cogner comme des beaux diables des heures durant à trois reprises. Roland n’avait pas encore eu sa cerise sur le gâteau. Seule mise en bouche, la demi‐finale de l’an passé, qui combla toutes nos attentes. Jamais Nadal n’avait été aussi proche de tomber dans son jardin, ici‐même où il est quasi impre­nable. Jamais il ne fut aussi soulagé de remporter un match. Jamais aupa­ra­vant il n’avait ainsi vacillé, jamais aupa­ra­vant il n’avait ainsi réaf­firmé sa toute puis­sance sur sa terre battue. Car oui, Roland Garros est sien. Et il n’est pas prêt de le léguer à la première occa­sion. Si son meilleur rival veut l’emporter, il devra terrasser un ogre… de nouveau en pleine forme ! 

Un pronostic ? Impossible

Seul Novak Djokovic a les capa­cités de faire tomber le Roi Nadal au meilleur des cinq sets. Il l’a démontré par le passé, et tout récem­ment en capi­tale italienne, lui qui a déjà battu quatre fois Rafa sur terre, un record. Mais de là à le faire à Roland, il y a un pas, un gouffre même. D’autant plus que le Serbe a paru diminué physi­que­ment lors de sa demie contre Gulbis. Au contraire d’un Espagnol, que l’on annon­çait en méforme avant la quin­zaine, lui qui n’avait gagné qu’un titre sur terre pendant le prin­temps. Mais Nadal reste Nadal, c’est à dire un cham­pion hors‐normes au mental d’acier. Retrouvant son meilleur tennis au fil des matchs, il a récité sa meilleure parti­tion en demies, pulvé­ri­sant un Murray bien trop tendre pour ce genre de rendez‐vous. Le message était envoyé. Bien sur qu’il faudrait compter sur lui. Comme depuis trois ans, les numéros un et deux mondiaux vont se retrouver, batailler, nous faire trem­bler d’ex­ci­ta­tion, de peur, nous faire chavirer et pleurer, de joie ou de déses­poir. 42e rendez‐vous d’une riva­lité unique. Le sixième en finale de Grand Chelem, avec pour le moment un score de parité entre les deux monstres (3−3). Un 42e acte pour l’Histoire, tant les enjeux sont impor­tants. L’Histoire avec un grand H, bien évidem­ment. D’un 14e Majeur pour le Majorquin à un trône retrouvé pour le Djoker, quelle meilleure moti­va­tion pourraient‐ils avoir ? Premiers coups de raquette sous les coups de 15 heures, dans le temple Chatrier. Afin d’af­firmer une supré­matie. Afin de conquérir Roland. Pour un dose de rêve garantie. Maestros, à vous de jouer ! 

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