Avant de débuter la défense de son titre la semaine prochaine, Rafael Nadal est venu dresser un état des lieux en conférence de presse : sa forme, sa confiance, son tableau, l’aspect historique d’une potentielle nouvelle victoire… Les mots de l’Espagnol.
Rafa, beaucoup de choses se sont passées depuis votre dernier Roland Garros…
Je n’ai pas joué pendant 8 mois. J’ai eu la chance de revenir et de réussir de très bons tournois. Être de retour ici est très positif. J’en suis très content. La seule chose négative, c’est le temps ! (Sourire).
Novak Djokovic est dans votre partie de tableau. Votre réaction ?
Ce n’est pas un premier tour (sourire). Si on n’est pas numéro 1 ou 2 mondial, cela peut arriver. C’est arrivé et c’est comme ça. Je vais déjà faire de mon mieux pour arriver en demi‐finale. Cela va être dur pour nous deux de se hisser à ce stade de la compétition.
Si vous gagnez ici, vous allez encore marquer l’histoire, avec 8 victoires…
Je le répète mais pour moi, on n’analyse la carrière d’un joueur une fois seulement qu’il a rangé ses raquettes. C’est vrai que j’aimerais qu’on se souvienne de moi comme un grand joueur. Gagner 7 fois ici l’an passé voulait dire beaucoup pour moi, c’était très important. Les sentiments que j’ai ressentis étaient très spéciaux, c’était vraiment émouvant. Je vais faire de mon mieux pour faire le même résultat cette année.
Vous n’avez pas joué en Grand Chelem depuis presque un an. Est‐ce que cela va vous faire bizarre de rejouer dans cette configuration ?
Non, car les Grands Chelems ne sont pas les seuls tournois de l’année. Personnellement, j’apprécie et je joue chaque tournoi, ATP 250, 500, 1000 ou Grand Chelem, avec la même passion. Gagner Barcelone, Madrid et Rome veut dire beaucoup pour moi. Ce ne sont pas des simples tournois de préparation à mes yeux. Même si les Grands Chelems sont spéciaux, je préfère gagner 6 tournois de catégorie inférieure plutôt qu’un seul Grand Chelem. Maintenant, c’est certain que Roland Garros aura toujours une place particulière pour moi. C’est mon tournoi favori.
De votre envoyée spéciale à Roland Garros
Publié le vendredi 24 mai 2013 à 14:56