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Papa Djoko est au boulot

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Le grand manitou du tennis s’ap­pelle Ion Tiriac, personne ne peut contre­dire cette vérité. Le Roumain, ex‐joueur hono­rable, a conquis le marché par sa gouaille et sa connais­sance du marché. Mais un autre homme rêve visi­ble­ment de réaliser une carrière de cette dimen­sion. Il a un avan­tage certain par rapport à son prédé­ces­seur, une arme fatale, son fils, numéro 3 mondial à l’ATP, vain­queur de l’Open d’Australie et la Masters Cup. Il se prénomme Srdjan Djokovic.

« 4,5 millions d’euros pour spon­so­riser mon fils et l’exclusivité de la distri­bu­tion de ce nouvel équi­pe­men­tier en Serbie » voila le bruit du fin mot de la négo­cia­tion qui court aujourd’hui sur le Tour, entre Djokovic et une célébre marque de raquette, un bruit relayé d’ailleurs sur cette plate forme par quelqu’un de visi­ble­ment bien renseigné. En cela se résume à merveille les ambi­tions de Papa Djokovic. Si nous avons eu le chance de rencon­trer son ainé Ion Tiriac, il faut avouer que nous ne connais­sons de Monsieur Djokovic que certaines décla­ra­tions ou gesti­cu­la­tions en tribune. Rappelez vous le petit conseil de Roger Federer à Monte Carlo, « Please quiet ! », à l’attention du clan serbe toujours aussi déchainé quand il s’agit de soutenir son poulain. Mais le busi­nesse Djoko ne s’ar­rête pas là puisque Sdrjan a égale­ment arraché l’or­ga­ni­sa­tion du tournoi de Belgrade. Quand on sait à quel point il est diffi­cile d’obtenir une date pour un tournoi, on ne peut qu’être étonné par la rapi­dité à laquelle ce tournoi s’est monté. De là à dire que le tennis serbe appar­tient à la famille Djoko, c’est un pas… à ne pas fran­chir. En revanche, on connaît déjà la tête de série numéro 1 de cette nouvelle date du calen­drier qui se situera en mai. Il nous éton­ne­rait par contre que Rafa ou Roger soient partants. Au programme égale­ment, les frères de Novak, préten­du­ment aussi doués que l’ainé. Bref ce n’est pas du côté de Tiriac qu’il faut aller cher­cher le modèle, mais plutôt du côté de Richard Williams et de ses filles. There’s no busi­ness like family business !

La vidéo du petit mot Federien, tendez l’oreille !