Agacé en conférence de presse, Lucas Pouille a quand même fait le boulot même si on sentait bien qu’il aurait aimé être ailleurs. Quand un journaliste lui expliqua que sa saison était difficile à lire, et lui demanda s’il savait ce qu’il fallait faire pour redresser la barre, il a eu une réponse assez tranchante : « Je sais où j’en suis et tout ne vous regarde pas. Bien sûr que je sais ce qu’il faut faire, mais quelques fois cela ne marche pas tout de suite, je ne vous connais pas mais cela a du vous arriver dans votre vie. On peut avoir des périodes difficiles, des problèmes, mais j’ai aussi envie de vous dire que tout ne vous regarde pas. »
« On peut avoir des moments difficiles dans la vie »
Par la suite, le Nordiste s’est aussi épanché sur la fin de match d’hier (lire ce jeudi) qu’il avait en travers la gorge : « Si le superviseur ne comprend pas que lorsque une journée a été pluvieuse, la nuit tombe plus vite que la veille quand il y avait un ciel bleu, je me dis que c’est vraiment pas sérieux. Il faut qu’il pense à aller voir un spécialiste, il lui sera bien utile. » Enfin sur la fameuse nuit et la reprise d’aujourd’hui, le protégé d’Amélie Mauresmo a encore été tranchant : « J’ai passé une bonne nuit, j’ai fait abstraction de ma frustration, et je suis bien rentré dans le match, je menais 5–3 dans le cinquième, je servais pour le match, donc il est évident que j’ai des regrets. »
De votre envoyé spécial à Roland‐Garros
Publié le vendredi 31 mai 2019 à 15:32