AccueilRobert : "C'est ma plus belle victoire"

Robert : « C’est ma plus belle victoire »

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C’est LA sensa­tion du jour, la victoire de Stéphane Robert contre Tomas Berdych :

Le match

Dans les 2 premiers sets j’ai pas lâché tout ce que je sais faire et je me suis dit qu’il fallait que je commence à plus atta­quer. Lui il m’a donné pas mal de points aussi, j’ai senti qu’il a un peu lâché au troi­sième. Ça m’a redonné confiance, je l’ai agressé au retour, j’ai senti que ça lui faisait mal. Je suis revenue à deux sets partout et c’est devenu un peu fou. Il m’a breaké, je suis revenu aussitôt puis le finish était énorme. Dans la conti­nuité des quali­fi­ca­tions j’ai tenté, lâché. C’est ma plus belle victoire. Tous les matchs sont diffé­rents mais aujourd’hui j’ai joué mon meilleur tennis, j’ai été là le jour J. Je sais pas quel niveau j’ai joué exac­te­ment, j’ai pas l’impression d’avoir sur‐joué. Même en qualifs j’avais l’impression de jouer un peu mieux de temps en temps. Mais la qualité de balle deTomas fait qu’on ne peut pas faire ce qu’on veut. C’est une balle flot­tante, longue, lourde. Mais c’est plus ma filière donc ça m’a faci­lité la tache. Le cinquième set a été hallu­ci­nant, j’essayais de rester calme mais j’entendais le bruit autour de moi. C’était une sensa­tion spéciale, j’étais bien, en réus­site, le public énorme, je me suis dit : je vais gagner. La corde qui casse sur un coup droit gagnant, je me suis dit c’est un signe, je devais gagner.

La satis­fac­tion

C’est d’avoir joué cinq sets sans céder physi­que­ment. J’ai tenu un bon relâ­che­ment tout le match. Il y a une grosse fatigue mentale mais physi­que­ment j’étais bien. Sur la balle de match que je sauve, j’ai choisi de servir sur une zone où j’avais été perfor­mant tout le match. Mais le plus impor­tant c’est d’avoir gagné devant tous mes amis et d’avoir procuré des sensa­tions de plaisir.

Les hauts et les bas

Y’a un moment où je suis redes­cendu au clas­se­ment, il a fallut que je me calme, que je retrouve de la moti­va­tion. Et ça, ça revient avec les victoires. La victoire en chal­lenger à Ostrava a été très impor­tante. Cette victoire m’a fait du bien. Par moment on a aussi plus de réus­site que d’autres.

140 à l’ATP, c’est normal ?

Un clas­se­ment ça reflète ce qui se passe sur une année. Je suis 140, je pour­rais être 200. Aujourd’hui j’ai très très bien joué, j’ai déjà battu de bons joueurs avant. La réalité c’est que je suis 140 et j’ai envie de remonter au clas­se­ment. Et ça, ça passe par des perfor­mances comme celles‐ci.


Son ancien coach

On a arrêté après l’US Open. J’étais en diffi­culté, perdu et en toute logique on s’est dit qu’il fallait se séparer. Après j’ai travaillé de mon côté mais je continue à travailler avec la méthode Ronan Lafaix, c’est son travail aussi. J’ai été formé par un grand coach donc c’est sa victoire aussi. 

La casquette fétiche

Je l’ai depuis 5–6 ans, elle sort un peu de l’ordinaire. Elle a un look un peu bizarre, elle me porte bonheur. J’essaye de jouer avec le plus souvent possible.

Le prochain tour

Fabio jeu diffi­cile à cerner, percuter, il fait la pluie et le beau temps. Mentalement il faut être solide car il brouille le jeu, on sait jamais ce qu’il va faire. Je vais conti­nuer sur ma filière, essayer d’imposer mon jeu et de me lâcher avant les deux premiers sets.

Le signe

Un bisou envoyé au ciel pour remer­cier dame nature de sortir un super coup. On a l’impression de faire qu’un avec l’univers, sensa­tion d’unité alors ça m’amuse d’avoir ce petit signe. C’est le Crema bisou.

De votre envoyée spéciale à Roland Garros.

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