Vainqueur en 5 manches du facétieux Bolleli, Jérémy Chardy est toujours là. Roland Garros, et surtout le court, un devient un peu son jardin.
« Déjà aujourd’hui, je me sentais vraiment pas bien. Je suis donc très heureux de gagner sans être au top. Au début, tactiquement, j’étais hyper efficace ; ensuite, je me suis mis à reculer un peu et je l’ai laissé manoeuvrer. Du coup, je suis rentré dans une mauvaise spirale. Après, les deux manches passent très vite. Au changement de côté pour débuter le cinquième, je me suis dit des choses, j’ai fait un point. D’abord, il fallait oublier le score et aller au combat. Durant tout le match, je n’ai pas du tout eu de bonnes sensations. En même temps, Bolleli a un bon bras. Donc, dos au mur, il peut être dangereux, il a eu de très bons passages. Je me suis fait violence dans l’ultime manche, c’était la seule solution pour m’en sortir. Le public m’encourageait, puis s’endormait un peu, à l’image du match où il a eu des hauts et des bas. Au final, je reste sur un sentiment spécial, bizarre. En 5 sets, il se passe beaucoup de choses, beaucoup plus qu’en trois.Il faut arriver à gérer les temps forts, les passage à vide, rester calme, et se motiver d’avantage dans les moments clés. L’an dernier, tout match gagné était un bonus ; aujourd’hui, c’est différent, mon niveau général est plus élevé. Je suis plus solide : en jouant un match correct, je peux battre des gars dans le Top 50, même, à l’heure actuelle, je n’ai pas un objectif précis sur ce Roland Garros. »
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Publié le jeudi 28 mai 2009 à 14:56