AccueilTecnifibre et Daniil Medvedev, l’accord parfait

Tecnifibre et Daniil Medvedev, l’accord parfait

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Le plus fran­çais des tennismen russes, qui est aussi l’égérie numéro 1 de la marque Tecnifibre, a réalisé une superbe saison avec trois titres ATP et une 16e place mondiale en fin d’année. Tout cela est le résultat d’un travail précis et d’une ambi­tion affirmée, le fruit aussi d’une colla­bo­ra­tion aboutie avec son équipementier.

Quand, en 2016, Daniil Medvedev rejoint le team Tecnifibre, il est 329e mondial, inconnu, mais déjà doté d’un solide jeu de fond de court. C’est à Cannes, au sein du Elite Tennis Center créé par Jean‐René Lisnard, qu’il fait donc ses classes et progresse rapi­de­ment. À tel point qu’il remporte la première bourse Young Guns de 50 000 dollars offerte par Tecnifibre à un espoir du team de la marque ayant réalisé les meilleures perfor­mances sur les courts bien sûr, mais aussi sur les réseaux avec ses fans. Ce soutien de Tecnifibre depuis le début de sa carrière de cham­pion, Daniil s’en souvient comme si c’était hier : « Dès le début, chez Tecnifibre, ils ont cru en moi, et cela ne s’oublie pas. Ils ont toujours été aux petits soins. Je parti­cipe à l’élaboration des produits, je me sens écouté. De plus, je sais aussi qu’ils sont derrière moi, qu’ils veulent que je sois au top, que je fasse briller la marque sur tous les courts », explique dans un fran­çais impec­cable celui qui a terrassé le Japonais Kei Nishikori à Tokyo chez lui en finale. « Mon succès en début de saison à Sydney était impor­tant pour ma confiance, mais je sais aussi que j’ai connu un petit passage à vide par la suite. Cela m’a obligé à me remettre en ques­tion. J’ai donc beau­coup bossé mon mental pour parvenir à être plus constant. Après Wimbledon, cela a commencé à payer et je suis parvenu à m’imposer à Winston Salem. Par la suite, battre Nishikori sur ses terres dans un tournoi de cette dimen­sion a confirmé que mes résul­tats du début de saison n’étaient pas le fruit du hasard, mais surtout que j’avais changé de statut au sein du circuit, que j’avais passé un cap. » Ambition, humi­lité, comba­ti­vité, Daniil incarne parfai­te­ment les valeurs de la marque et le fameux slogan « Fightsmart ».

« Dès le début, chez Tecnifibre, ils ont cru en moi »

D’ailleurs, quand on lui pose la ques­tion de savoir s’il est vrai­ment un joueur Fightsmart, Daniil est d’une sincé­rité décon­cer­tante : « Pour être honnête, je pense que je suis en bonne voie ! J’étais un joueur assez instinctif et j’ai fait évoluer mon jeu pour être plus patient. C’est aussi ça être Fightsmart. » Mieux qu’en bonne voie puisque membre du Top 20, ce qui augure une année 2019 passion­nante : « L’objectif, c’est de conti­nuer sur cette voie et de battre les meilleurs régu­liè­re­ment. C’est comme cela que tu t’installes à cette posi­tion parce qu’en tennis, tout va très vite. J’ai des points à défendre dès janvier et encore plus en fin de saison. Il faut donc réaliser une saison complète et solide. » Nous serons donc très atten­tifs à son début d’année 2019 où il devrait encore faire parler de lui et de sa TFight XTC 305. « J’aimais beau­coup l’ancienne, mais j’avoue que la nouvelle TFight est encore plus perfor­mante. Ce qui est récon­for­tant, c’est qu’avec Tecnifibre on peut travailler en amont, la marque tient vrai­ment compte de mes ressentis pour améliorer les produits, de mes sensa­tions », commente Daniil avec ce petit sourire en coin qui le carac­té­rise : « Ceux qui me connaissent bien savent que j’ai du carac­tère. À moi de maîtriser cette énergie pour viser le plus haut possible et de l’utiliser à bon escient pour encore progresser dans la hiérar­chie mondiale et surtout être plus perfor­mant dans les tour­nois du Grand Chelem. »

4 ques­tions à Gilles Cervera, son coach.

Comment analyses‐tu la belle saison de Daniil ?

C’est le résultat d’un gros travail d’équipe, un programme d’entraînement tennis et physique très rigou­reux et précis. À cela s’ajoute depuis Wimbledon un véri­table accom­pa­gne­ment au niveau mental. Rapidement, tout cela a porté ses fruits.

Sur quels plans a‑t‐il vrai­ment progressé ?

Son mental, on vient d’en parler, mais son jeu se densifie aussi. Aujourd’hui, il est capable de varier sa manière de jouer. À ce niveau, c’est une clé de la réussite.

Quels sont les axes que vous allez pousser sur 2019 ?

Il doit encore progresser sur sa qualité de service, pouvoir compter sur cette arme quoi qu’il arrive, comme les meilleurs joueurs. Il faudra aussi qu’il puisse déve­lopper un jeu plus offensif tout en conser­vant bien sûr sa soli­dité de fond de court. L’habitude de jouer plus régu­liè­re­ment contre les meilleurs lui permettra égale­ment de progresser plus vite, je pense.

Si tu devais en un mot résumer ta rela­tion avec lui ?

C’est impos­sible, car trop réduc­teur [rires]. Nous avons une rela­tion singu­lière que je ne parviens pas vrai­ment à décrire. Je dirais que c’est une rela­tion fine et subtile. Ce sont des choses assez invi­sibles, comme des regards, une énergie, un posi­tion­ne­ment parti­cu­lier et de la confiance bien sûr.

Retrouvez gratui­te­ment et en inté­gra­lité le numéro 67, le dernier numéro de notre maga­zine GrandChelem… Bonne lecture !