Jo‐Wilfried Tsonga est revenu face à la presse sur sa difficile qualification pour le second tour à Roland Garros. Le Français laisse entendre que la tension l’a déstabilisé mais affirme qu’il sera meilleur au prochain tour. Verbatim.
Comment expliquer ces difficultés ?
Les raisons sont multiples. D’abord c’est un premier tour. Ensuite mon adversaire ne m’a pas facilité la tâche et puis je manquais aussi un peu de matches. Mon problème de dos m’a écarté de la compétition un petit moment. Tout cela, c’est assez pour que le match soit difficile.
Etiez‐vous tendu ?
Je ne sais pas. Mais mon corps a donné tous les signes de la tension. J’avais du mal à bouger et j’étais essoufflé assez vite. Cela fait un petit moment que je n’avais pas joué en compétition. Jouer cinq sets, cela va sûrement me donner un petit coup de boost. Je suis resté longtemps sur le terrain, j’ai pris des repères et je vais beaucoup mieux jouer au prochain tour.
Quand il vous breake au début du 5e set, avez‐vous paniqué ?
J’ai tendance à réagir en mode contraire en me disant : « De toute façon, perdu pour perdu, il faut faire le truc ». Ce sont souvent des moments où j’arrive à me calmer et à me remettre dans mon match en me concentrant sur les choses essentielles. Je m’accroche, je me bats et je sais que dans ce tournoi, il n’y a que du bon à prendre.
Est‐ce la victoire de l’expérience ?
Oui, je pense que j’ai gagné ce match à l’expérience. Il n’a pas dû en jouer énormément des matches comme celui‐là. A la fin, il me le donne un peu, ce n’est pas vraiment moi qui vais le chercher.
Êtes‐vous inquiet après un tel match ?
Je ne sors pas inquiet. J’ai joué longtemps, mais j’ai 2 jours pour récupérer. Je suis content d’avoir gagné. Beaucoup de joueurs ont gagné des tournois en ayant un premier tour difficile, voire en sauvant des balles de match. Il n’y a pas péril en la demeure.
Publié le dimanche 23 mai 2010 à 23:04