Jo‐Wilfried Tsonga s’est présenté face à la presse peu après le tirage au sort. Malgré ses résultats en dents de scie, le Français affiche une belle confiance à quelques heures du coup d’envoi de Roland Garros. Il se dit en pleine forme, et prêt à faire un grand tournoi. Interview.
Comment vous sentez‐vous ?
Le début de l’année a été difficile. Mais je pense encore pouvoir très bien jouer. Lors du mois qui vient de s’écouler, j’ai travaillé très dur. Je pense donc que je suis prêt pour Roland.
Vos moins bons résultats depuis le début de l’année vous enlèvent‐ils un peu de pression sur ce tournoi ?
Pas vraiment. De toute façon, j’attends beaucoup de moi‐même, encore plus à Roland Garros. Je sais bien qu’il y a beaucoup de pression ici, mais j’ai maintenant de l’expérience. Je sais comment ça se passe et je sais que je joue toujours mon meilleur tennis dans ce tournoi. J’espère continuer de cette manière et pouvoir bien jouer.
Votre avis sur Nadal : certains le disent plus vulnérable. Vous en pensez quoi ?
Si vous regardez les résultats, notamment de ces quelques dernières semaines, on peut penser ça. Mais quand on regarde un peu plus loin en arrière, il n’y a pas vraiment de raison de dire que Rafa est différent que les années précédentes. C’est toujours le même joueur et le même champion. Et il va encore être présent cette année.
Quelles ont été vos sensations lors des premiers entraînements ici ?
Je me sens plutôt bien. Il ne faut jamais se fier à ce qui se passe en entraînement. Seuls les matches vont révéler ce que je vaux en ce moment.
Je n’ai aucun problème physique, je suis content d’être à Roland Garros. Pour l’instant, tous les voyants sont donc au vert. J’espère que je vais faire un bon tournoi.
Vous commencez face à un Français, Edouard Roger‐Vasselin. Est‐ce une manière de rentrer tout de suite dans le vif du sujet ?
Que ce soit un Français ou pas, on rentre tout de suite dans le vif du sujet. Avec Edouard, on s’est déjà joué plusieurs fois. À chaque tirage au sort, j’ai d’ailleurs l’impression de le jouer au premier tour, quoi qu’il arrive ! Ce n’est drôle ni pour lui ni pour moi. Mais on va jouer ce match et le meilleur ira au deuxième tour.
Le fait qu’il y ait une demi‐finale à défendre change‐t‐il votre approche du tournoi ?
Non, cela ne change rien. Évidemment, je préférerais ne pas avoir à la défendre et cela voudrait dire que je suis assuré d’être tête série dans les prochains tournois. Mais au final, ça ne change pas grand‐chose.
Jo‐Wilfried Tsonga digne ambassadeur de la marque aux trois bandes
Publié le vendredi 23 mai 2014 à 16:41