
Un an après son incroyable succès, Stan Wawrinka a fait son retour du côté de la Porte d’Auteuil. Le Vaudois, fraîchement titré à Genève, a tenu une conférence de presse avant son entrée en lice. Et forcément les souvenirs sont bons en revenant dans la capitale française…
En quoi ce succès à Roland Garros a changé votre vie ?
« Ma vie n’a pas énormément changé après Roland Garros. C’était plus le cas après mon premier Grand Chelem à l’Open d’Australie en 2014. Par contre, un deuxième Majeur ici, à Paris, a fait plus parler dans le bon sens. Je me suis prouvé de quoi j’étais capable. Ce titre a été beaucoup plus grand que ce que je n’ai jamais fait dans ma carrière. Je l’ai mieux vécu dans le sens où pendant les deux semaines, j’étais dans l’instant présent. J’en ai profité un maximum. Oui, c’était le plus grand moment de ma carrière. »
Qu’est‐ce que ça représente de revenir ici, un an après votre victoire ?
« Ça fait énormément plaisir d’être de retour. Revenir après avoir gagné le titre l’année dernière, c’est quelque chose de très différent. Maintenant c’est Roland Garros et je l’ai joué de nombreuses années. Le fait d’arriver très tard ne m’a pas permis de me balader pour l’instant. Mais je ne suis pas là pour ça (rire) ! »
Est‐ce que vous vous considérez comme un favori du tournoi ?
« Je me considère en retrait avec un petit astérisque très dangereux si j’arrive à ce stade de la compétition… Comme l’année dernière, Novak (Djokovic) est largement favori. Ce sera très dur de le battre. Je mets Rafael Nadal et Andy Murray au même niveau. Je pense que j’arrive juste derrière, mais ça dépend de comment se passe la première semaine. À moi de faire en sorte d’être encore là dans quelques jours… »
Vous allez débuter contre Lukas Rosol que vous venez de battre à Genève…
« Dans l’idée c’est le même genre de match. Lukas (Rosol) est un joueur dangereux. Il est imprévisible, on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. Il sert très bien et il met beaucoup de pression. La rencontre sera en cinq manches, je sais ce qu’il faut faire pour le battre. À moi d’être au niveau dès le premier match. »
Parfois vous donnez la sensation de vous battre contre vous‐même. Est‐ce que vous cherchez à le travailler ?
« Je travaille tous les jours pour progresser dans tous les domaines. Si je regarde ma carrière, encore plus ces trois dernières années, je ne peux pas me plaindre. J’ai accompli beaucoup plus que ce que je n’ai jamais rêvé. Aujourd’hui, j’arrive à Roland Garros en tant que tenant du titre. Je suis super heureux. J’espère passer quelques jours à Paris… »
De votre envoyé spécial à Roland Garros
Publié le dimanche 22 mai 2016 à 21:00