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Mauresmo : « Tout reste à faire »

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La France et l’Italie sont à égalité, 1–1. À l’issue de la première journée, Amélie Mauresmo revient sur les deux premiers simples et se projette sur la journée de dimanche qui s’an­nonce très intense…

Sur le fait d’être à 1–1 et non 0–2 comme l’an dernier à Gênes…

« C’est loin d’être fait. On avait remonté un énorme handicap l’année dernière. À 1–1, tout reste à faire. Je pense que l’on a la possi­bi­lité de gagner. Mais les Italiennes vont rentrer sur le court en disant la même chose. On pouvait s’attendre à 1–1 sur la première journée. Le niveau des filles est très proche. On espère que ça va tourner en notre faveur… »

Sur la perfor­mance de Kristina Mladenovic…

« Kristina gagne le premier set 6–1 très faci­le­ment. Cela démontre qu’elle a su prendre rapi­de­ment la mesure du jeu de son adver­saire. Sa baisse de régime inter­vient surtout au service. Dans son jeu, c’est essen­tiel. Tout était enrayé par la suite. On va en parler tran­quille­ment ce soir (lire ce samedi). »

Sur la très belle pres­ta­tion de Caroline Garcia…

« Caroline possède un très bon ratio en Fed Cup. Ses défaites sont inter­ve­nues contre des top joueuses, comme l’année dernière en République Tchèque. En Fed Cup, Caro arrive à exprimer, la plupart du temps, tout son poten­tiel. Kristina est égale­ment dans cette optique. Selon moi, cela a été le cas durant une bonne partie du match aujourd’hui (lire ce samedi). Ce n’est peut‐être pas prendre ses respon­sa­bi­lités, mais c’est exprimer son meilleur tennis à cet instant. »

Sur la baisse physique de Kristina Mladenovic au troi­sième set…

« Cela ne m’inquiète pas à partir du moment où elle est claire dans ses schémas de jeu. Le but sera d’éviter la filière longue, de huit à dix frappes, d’Errani. »

Sur le fait de voir Francesca Schiavone dans l’équipe italienne…

« Je pour­rais peut être encore jouer (rire) ! On ne s’attendait pas forcé­ment à la voir dans l’équipe italienne. Je ne sais pas pour­quoi, mais je l’imagine capi­taine de l’équipe d’Italie très bientôt. Mais je ne sais pas si elle a envie. Corrado en aura marre un jour (rire). »

De votre envoyé spécial à Marseille