Avec son allure atypique, Nicolas Escudé a du mal à s’affirmer comme un mentor de l’encadrement de l’équipe de France Féminine. Ce week‐end va encore être difficile à aborder pour celui qui a toujours été un vrai leader en Coupe Davis, notamment lors de la victoire en Australie en 2001.
Nommé par Patrice Dominguez, adoubé par Amélie Mauresmo et compagnie, Nicolas Escudé est arrivé à la tête de l’Equipe de France sans une seule expérience de coaching et de capitanat. Un choix qui à l’époque en avait surpris plus d’un. Aujourd’hui, difficile de dresser un bilan tant cette compétition est hachée par les forfaits et autres incompatibilités d’humeur et de fonctionnement entre nos meilleures joueuses et un règlement de l’équipe de France gravé dans le marbre.
Mais tout cela ne semble pas toucher l’humeur du « Scud » qui maîtrise les médias à la perfection depuis qu’il a endossé le job de consultant chez Eurosport avant d’avoir fait ses classes à l’Equipe TV. Tellement bien qu’il arrive aisément à faire passer des messages, à mettre la pression quand il faut et à émettre quelques signes aux prescripteurs du monde du tennis.
Un peu trop cependant puisque cela peut avoir des conséquence fâcheuses que l’on ne peut malheureusement révéler ici pour cause de clause de confidentialité. Reste que le grand Nicolas a du caractère comme Mr Bartoli. Il parait donc évidemment impossible que l’on puisse voir un jour Marion en bleu blanc rouge coachée par son papa des tribunes avec un Escudé silencieux sur la banc. Bref, en équipe de France de Fed Cup, on n’aime pas les compromis, donc on assume ses choix avec pour porte parole son capitaine au grand cœur. Jusqu’à quand ?
Publié le samedi 6 février 2010 à 10:23