La rencontre entre la Slovénie et la France commence samedi Besançon. L’enjeu ? Rester dans le groupe mondial II et ne pas descendre en troisième division. Pour cette occasion, Nicolas Escudé a livré une petite interview au site du journal L’Est Républicain. L’ex‐tennisman évoque son rôle de capitaine, les barrages… Morceaux choisis .
Son capitanat
« Le capitanat, ça a été quelque chose de totalement inattendu. Un coup de fil de Nathalie Dechy et d’Amélie Mauresmo à l’heure de la succession de Georges Goven. Elles m’ont demandé de faire partie de l’aventure, j’ai dit « banco » direct. » Cela à commencé comme ça ça.
Sa sélection contre la Slovénie
« On ne va pas s’attarder sur le sujet parce qu’on pourrait en parler longtemps, surtout que c’est compliqué… Mais c’est vrai que l’ambition de tout sélectionneur est de composer la meilleure équipe avec les meilleurs éléments de son pays, c’est clair. Mais je dois veiller aussi à l’équilibre du groupe. […] Chez les filles, on gère beaucoup plus les émotions. Chez les garçons, on gère les ego. »
Les barrages : une habitude
« Disons qu’on commence à avoir de l’expérience là dessus. Mais c’est vrai que, si ça devait durer, ça pourrait user. Maintenant, il ne faut pas se voiler la face : depuis quatre ans, on a toujours joué contre des équipes plus fortes sur le papier que nous au premier tour. Alors aujourd’hui, si on évolue en deuxième division, je dis qu’on est à notre place. […] Les filles n’arrivent pas à retrouver leur meilleur niveau. Mais plus généralement, cela fait 4–5 ans que l’on est dans le dur. Et déjà à l’époque, Amélie Mauresmo était l’arbre qui cachait la forêt. […] Quoiqu’il en soit, on est là pour gagner. »
Publié le samedi 21 avril 2012 à 09:08