Question : Julie, vous participiez à votre premier match de Fed Cup. Qu’avez-vous ressenti
Julie Coin : C’était génial de jouer ce match. L’ambiance était incroyable. J’ai vécu des montées d’adrénaline. C’est pour ça que l’on joue au tennis. C’est dommage que ce ne soit pas passé du bon côté.
Question : Pourtant, ce n’est pas passé loin…
Julie Coin : Oui, mais c’était trop loin pour que je gagne. Je suis assez déçue même si on me dit que je n’ai pas à rougir de cette défaite. J’ai tout donné. Sur quelques points, j’ai un peu la rage. J’ai fait quelques fautes. J’ai eu envie de me mettre des claques.
Question : Une défaite en Fed Cup est sans doute différente d’une défaite en tournoi. On vous a vu très touchée à la fin de votre match…
Julie Coin : C’est encore dur maintenant. On joue pour l’équipe. Toutes les filles ont tout donné mais on a toutes perdu. On ressent forcément de la déception. En tournoi individuel, on ne joue que pour nous. Si on perd, on sait que la semaine d’après, il y en a un autre. Là, il va falloir attendre trois mois pour jouer la prochaine rencontre de Fed Cup. En plus, elle va être super importante. Un match de barrages n’est pas pareil qu’une demi‐finale.
Question : Ce match de barrages vous fait‐il peur ?
Julie Coin : On était déjà en train de regarder les équipes potentielles que l’on peut jouer. On préférait que ce soit l’Estonie ou l’Argentine. Si on doit affronter la Pologne, l’Ukraine ou la Belgique, avec Henin et Clijsters, cela peut être compliqué.
Question : Avec un assouplissement des règles de vie du groupe, faut‐il ouvrir l’équipe de France à des joueuses qui ont envie de jouer comme Aravane
Rezaï ?
Julie Coin : Ce n’est pas à moi de décider. De toute façon, moi, je suis prête à jouer. Je n’ai pas trop envie de me lancer sur ce sujet. Après, je comprends le staff car plus on est, plus c’est difficile à gérer. Comme je le dit à chaque fois, si les joueurs de l’équipe de France de handball venaient avec leur coach, ce serait un bordel pas possible. Pour une semaine, cela fait aussi du bien d’être sans notre coach. On entend aussi un discours différent.
Publié le dimanche 7 février 2010 à 18:22