AccueilFed CupMauresmo : "Exploiter toutes les opportunité"

Mauresmo : « Exploiter toutes les opportunité »

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A l’issue de l’en­traî­ne­ment, Amélie Mauresmo a donné un petit point presse où elle a évoqué l’état de forme de ses joueuses et l’am­bi­tion de son équipe à deux jours d’af­fronter les Tchèques.

Est‐ce que ce stage se déroule bien ?

« C’est monté en puis­sance au fil des jours. Là, on est à deux jours du début de la rencontre, donc on est dans une phase plus light. C’est plus relax et cela pour garder de la fraî­cheur lorsque les hosti­lités vont commencer. Tout le monde est hyper mobi­lisé. J’ai observé beau­coup d’ap­pli­ca­tion et de l’in­ten­sité lors des entraî­ne­ments. Maintenant on verra ce qui va se passer ce week‐end.

Est‐ce que Caroline Garcia a bien récupéré ?

« Tout à fait. Dans un premier temps on l’a laissé souf­fler puis on a fait un petit pic hier et cela s’est bien passé. L’autre point positif, c’est qu’elle s’est bien adaptée aux condi­tions de la salle. »

Est‐ce que vos choix sont faits ?

« Oui, les choix sont faits. C’est devenu une habi­tude, je donne mon choix aux filles le mardi ou le mercredi. Je trouve que cela est mieux. Je n’aime pas les faire attendre. »

Le fait de jouer une finale, cela rend la rencontre plus diffi­cile à gérer ?

« On essaye vrai­ment que l’enjeu ne prenne pas le pas sur le jeu. Mais j’ai envie de dire que la pres­sion est sur les Tchèques car elles sont large­ment favo­rites. Elles sont censées remporter le trophée. Mais s’il y a une porte qui s’ouvre, on va essayer de s’en­gouf­frer, il faudra en tout cas saisir toutes les oppor­tu­nités. En gros, il faudra gratter tout ce que l’on pourra ici ou là. »

L’équipe Tchèque c’est quand même une grosse machine, vous les avez observés cette semaine ?

« On les connaît bien. On a été battu sèche­ment l’an dernier. C’est effec­ti­ve­ment une très belle équipe. Mais je le répète, cela reste des matches de tennis et tout est possible. Il peut aussi y avoir de la tension de leur côté puis­qu’elles doivent logi­que­ment l’emporter. Il y aura surement des moments où l’on aura des oppor­tu­nités même petites, alors à nous d’en profiter, d’ex­ploiter ces instants où l’on pourra les faire douter. »

Comment sentez‐vous cette salle ? Est‐ce que Vincent Collet, le coach de la SIG, que vous avez rencontré vous a donné des infos sur comment utiliser le public ?

« Je sais que la salle sera pleine. Il m’a dit qu’au fil des années, l’am­biance montait chaque fois d’un cran. Alors évidem­ment le tennis ce n’est pas du basket mais on va tout faire pour que le public soit à fond derrière nous, que cela nous apporte le fameux supplé­ment d’âme qui peut faire la diffé­rence. Il est évident que l’on aura besoin du soutien des supporters. »

De votre envoyé spécial à Strasbourg