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Mauresmo se méfie

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Ce week‐end les Bleues affrontent le Kazakhstan à Besançon dans le cadre des barrages de Fed Cup. La capi­taine, Amélie Mauresmo est revenue en confé­rence de presse sur la situa­tion des Tricolores, sur son ressenti d’avant‐match mais surtout sur ses attentes.

« Amélie, pour ce match couperet face au Kazakhstan, ressentez‐vous un peu de pression ?


Il y a toujours de la pres­sion. Il faut s’y habi­tuer. Nous avons un match diffi­cile en termes d’enjeu. A nous de faire le boulot sur le terrain. Les filles se sont bien prépa­rées. Elles ont bien bossé. Maintenant, on va attendre la vérité du terrain samedi et dimanche. On a beau avoir fait tous les efforts néces­saires, nous avons des adver­saires face à nous et il va falloir juste être un tout petit peu meilleur qu’elles.

De l’extérieur, on voit égale­ment beau­coup de décon­trac­tion et une bonne ambiance dans cette équipe. Est‐ce que vous confirmez ? 

Il y a effec­ti­ve­ment une très bonne ambiance. Nous sommes concen­trées sur le travail et sur l’objectif. En même temps, nous sommes déten­dues car le groupe vit très bien. C’est impor­tant d’aborder ces rencontres‐là avec de la vigi­lance et une espèce de sérénité.

Vous avez remporté la Fed Cup en tant que joueuse. C’est donc inima­gi­nable pour vous de voir cette équipe de France descendre en troi­sième division…

Pour l’instant, je n’arrive pas à l’imaginer. J’espère que, dimanche soir, nous serons encore dans le Groupe Mondial 2. Ce n’est donc pas quelque chose que j’envisage. Quand on joue une rencontre comme ça, on prépare les joueuses à la victoire et à être le meilleur possible sur le terrain. On motive ses troupes pour aller gagner cette rencontre.


– Vous avez décidé d’aligner Marion Bartoli et Alizé Cornet pour les simples. Pouvez‐vous nous expli­quer ce choix ? 

J’ai fait ce choix au vu de l’état de forme actuel des filles et de ce qui s’est passé à Indian Wells et Miami, donc sur les derniers résul­tats sur dur. Mais Caroline (Garcia) et Kristina (Mladenovic) savent très bien que si j’ai besoin de faire appel à elles, il faut qu’elles soient prêtes. Elles répondent d’ailleurs très bien à cet enjeu‐là.



Il y a néan­moins quelques petites incon­nues dans cette rencontre, avec notam­ment le retour de Marion Bartoli en équipe de France de Fed Cup, neuf ans après sa dernière parti­ci­pa­tion, et les résul­tats très mitigés d’Alizé Cornet dans cette épreuve. Comment les avez‐vous prépa­rées à cette rencontre ? 

Par le travail au quoti­dien pendant toute la prépa­ra­tion, mais égale­ment en échan­geant et en parlant avec elles. On a déjà commencé. On a essayé de se projeter sur ce qui pour­rait se passer dès demain. On va conti­nuer ce soir avec une prépa­ra­tion plus spéci­fique depuis la confir­ma­tion du nom de nos adversaires. 

Est‐ce avant tout un travail psychologique ? 

Oui, c’est un échange. Il faut les rassurer et essayer d’anticiper les diffé­rentes situa­tions qui peuvent se produire.



Avez‐vous été rassurée par le niveau de jeu de Marion Bartoli cette semaine ? 

Oui, c’était bien, mais il faut être préparé à ce qu’il y ait de l’émotion aussi sur cette rencontre. Que ce soit Alizé ou Marion, elles m’ont toutes les deux convaincue de les mettre sur le terrain samedi.