Yannick Noah est venu en conférence de presse afin de revenir sur cette première journée où la France mène 2–0 face à l’Espagne. Le capitaine était logiquement satisfait des performances des filles.
Sur la rencontre en globalité…
« Dès le départ pour le match de Kiki (Mladenovic), j’ai vu qu’elle était au dessus. Après, il faut aussi insister sur la qualité de sa rencontre car elle a été parfaite. Pour Pauline (Parmentier), je savais que cela allait être plus compliqué. D’une part sa copine venait de mettre une raclée et cela implique forcément l’idée qu’elle doit être à la hauteur, d’autre part après un tel ouragan, le public doit aussi se relancer. Du coup, au début, je sens qu’elle est tendue. Le match est serré et pourtant elle est menée 4–1. Et là, il y a ce jeu interminable qui est déterminant pour la suite du duel. Au fur et à mesure, Pauline s’est relâchée. Elle l’emporte en deux manches 6–4, 6–2 mais le score ne reflète pas l’intensité du combat. »
Sur l’attitude de Pauline Parmentier…
« Ce dont je suis fier, c’est sa capacité à avoir su chercher au plus profond d’elle les ressources. Mon discours a toujours été le même. Je lui répétais que ce premier set était pour elle. Après, je sais aussi que cette victoire est importante pour elle, et cela me fait vraiment plaisir, elle mérite. D’un point de vue technique, elle a également appliqué par quelques séquences ce que l’on travaille à l’entraînement. Notre idée avec le staff, c’est de la faire plus avancer dans le court, qu’elle soit plus offensive, plus tournée vers l’avant. Et je répète, sur certains points, cela a été le cas. Ce qui prouve qu’elle a une vraie marge de progression.
Sur la journée de dimanche…
« On mène, mais il ne faut pas se relâcher. C’est Kiki (Mladenovic) qui sera sur le court, j’ai confiance. Elle est habituée à ce genre de situations et elle a prouvé aujourd’hui qu’elle était en grande forme. »
De votre envoyé spécial à Roanne
Publié le samedi 22 avril 2017 à 18:42