Un edito est passé un peu inaperçu et pourtant son auteur ne se gêne pas pour tacler le roi Roger Federer. C’était dernièrement de le quotidien suisse, le Temps. Extraits.
» Il y a des tabous partout. Ce n’est pas propre à la politique. Prenez en sport, par exemple, les priorités financières de Federer. J’ai invité Roger et Stan pour une petite fête en leur honneur au Palais fédéral, en décembre 2012. Un mois sans tournois. Stan est venu, Roger avait mieux à faire : une petite tournée de gala en Amérique du Sud. Je le comprends : Rio en décembre pour 5 millions de dollars, c’est plus sympa que la place fédérale par zéro degrés. Et zéro dollars. Quatre ans plus tard, Roger se blesse. Au repos forcé pour six mois, je me dis qu’il a du temps. A la fin de l’été, je lui propose une nouvelle fois de recevoir les honneurs fédéraux. Réponse en anglais de son agent américain, il y a quelques jours : merci, c’est sympa, mais c’est impossible. A cause, je cite, de son « rehab plan ». Son programme d’entraînement intensif ? Pas exactement… Roger raconte ses journées la semaine suivante à la télé romande, dans un français parfait : « Je fais des balades en montagne ».…
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Publié le samedi 8 octobre 2016 à 17:18